Leith ¤ Please take me dancing tonight.

: ACCRO AU BOULOT ▬ DEVOUE ▬ INSOMNIAQUE ▬ A UNE FILLE QU'IL ESSAYE D'AIMER ▬ HYPERACTIF ▬ CALCULATEUR ▬ SERVIABLE ▬ OBSERVATEUR ▬ METHODIQUE ▬ EST PORTE SUR LA BOISSON DEPUIS LA MORT DE SA FEMME ▬ PERSPICACE ▬ AMOUREUX DE SA PROFESSION ▬ IL N'A JAMAIS FUME DE SA VIE ▬ NE S'EST JAMAIS REMIS DE L'ABANDON DE SON PERE ▬ AMOUREUX DE LA NATURE ▬ DISCRET ▬ AIMABLE ▬ A TOUJOURS SON ACCENT ALLEMAND ▬ PARLE LE RUSSE ET UN PEU LE FRANCAIS ▬ ORGANISE ▬ COLERIQUE ▬ RANCUNIER ▬ AVAIT UN HUMOUR DECAPANT AVANT LE DESASTRE.

❯ PRÉNOM : Ali'.
❯ PSEUDO SUR LE NET : Fictifs-Therapy   .
❯ ÂGE : 23 renards   .
❯ VILLE / PAYS : France  :11: .
❯ OÙ NOUS AVEZ-VOUS DÉCOUVERT? : FB   .
❯ CE QUE VOUS PENSEZ DU FORUM? :     .
❯ CE QUE VOUS PENSEZ DE L'IDÉE DE FORUM À L'ANCIENNE (30 lignes maximum) : C'génial, tout à fait ce dont j'ai besoin ces temps ci.
❯ PRÉSENCE /7 : j'passe tous les jours, après niveau rp, c'variable.
❯ SÉRIES PRÉFÉRÉS : The 100, Grey's Anatomy, Brooklyn 99, Vikings, Arrow, Shameless US et j'en passe et des meilleures   .
❯ UN PEU PLUS SUR MOI : J'pense que la plupart, vous m'connaissez bien, pour les autres, ça ne saurait tarder   .

Il s'en rappelait comme si c'était la veille... D'une certaine façon, c'était hier. Leith n'aurait jamais cru que la vie puisse être si fugace. Six mois auparavant, il pouvait encore la toucher, ils étaient en train de prévoir leurs vacances d'été avec leur fille. Six mois auparavant, il était heureux. Et puis, le monde avait continué. Elle avait beau être morte dans un accident de la circulation, le monde avait continué mais lui, il avait stagné. Leith était resté sur le bord de la route et tout ce qu'il avait pu faire pour s'en sortir, c'était de se servir de l'argent de l'assurance vie de sa femme pour ouvrir son cabinet vétérinaire. Il passait ses journées à traiter les animaux qu'on lui amenait, il ne pensait à rien d'autre qu'à cela et lorsque arrivait le soir, il finissait souvent par s'endormir dans son bureau, la tête dans la paperasse. Il ne rentrait presque plus à la maison, il ne passait pas beaucoup de temps avec sa fille, c'était devenu difficile pour lui de se prendre pour un père depuis qu'elle n'était plus là. Leith savait inconsciemment qu'elle n'aurait pas voulu cela, qu'elle aurait préféré qu'il se prenne en main et gère la situation d'une main de maître, restant le père de l'année... Sauf qu'il était brisé au plus profond de lui. Et que rentrer dans une maison vide, où résidait encore son ombre à elle, c'était trop dur pour lui. Certes, il n'était pas seul, Lux avait été forcée d'emménager sous leur toit pour s'occuper de la petite, dernier voeu de sa femme envers sa meilleure amie. Leith n'avait rien dit le jour où elle avait posé ses valises dans le salon. Il l'avait regardé poser ses éléments de décoration dans les quatre coins de la demeure, le sang montant jusqu'à ses joues tellement le fait qu'elle soit la le mettait en colère. Parce qu'elle n'était pas elle et que Lux prenait sa place sans demander son reste. Il n'avait rien dit pourtant, il avait pris ses clés de voiture qui traînaient sur la table basse et il était parti travailler. Et c'était devenu normal de ne pas le voir rentrer le soir, de constater qu'il passait ses journées au cabinet à bosser sept jours sur sept, prendre les gardes de tous les vétérinaires du coin. Sa normalité, c'était sa manière de faire face à sa souffrance: dans le travail. Et non seulement il souffrait dans son coin mais il bousillait l'équilibre de sa fille, quelque part au fond de lui, Leith s'en doutait mais il attendait certainement que les choses lui explosent à la face pour agir.
Il avait toujours eu cette tendance à la solitude. C'était étrange mais il avait passé son enfance en Allemagne, il n'avait eu que sa mère pour l'élever, lui et ses deux frères. Il était le gamin du milieu, celui qui n'était pas le préféré mais pas le moins apprécié non plus, il avait toujours été dans la moyenne finalement et cela ne l'avait jamais dérangé. Et au final, il ne s'en était pas si mal sorti. Peut être parce que son cadet était décédé d'une maladie orpheline alors qu'il n'était encore qu'un gamin alors que l'aîné s'était engagé dans l'armée dès qu'il avait l'âge de prouver au monde entier qu'il valait quelque chose. Leith, lui, était resté avec sa mère jusqu'à la faculté où il avait eu la chance d'obtenir une bourse pour apprendre les soins vétérinaires dans une belle école américaine. Sa mère l'avait forcé à partir, elle s'était même remariée pendant sa deuxième année à l'université et Leith avait confiance qu'ils avaient tous fait le bon choix. Certes, il ne voyait son frère qu'une fois par an et sa mère peut être deux fois lorsqu'il retournait en Allemagne pour les vacances mais c'était la meilleure manière d'être heureux de les retrouver.
Il avait rencontré sa future femme dans un de ses cours de biologie, elle avait été sa partenaire de laboratoire et le courant était instantanément passé entre eux. Leith avait eu le coup de foudre, il avait trouvé la femme de sa vie et s'était posé assez facilement avec elle. On ne pouvait pas dire qu'il avait été un grand fêtard en son temps de toute façon et l'immaturité n'avait pas fait partie de sa vie depuis la mort de son jeune frère. Ils s'étaient mariés à vingt trois ans et Olgart n'avait jamais regretté cette décision, certainement pas après la naissance de leur fille deux ans plus tard. Parfois, il avait encore du mal à se dire qu'il avait été un homme marié pendant plus de quatre ans avant que le destin ne vienne lui retirer sa chère et tendre sans qu'il ne puisse lui dire au revoir. Il lui restait son bout de chou, elle ressemblait tellement à sa mère qu'il était difficile pour Leith de la regarder dans les yeux. C'était peut être cela son problème d'ailleurs, le fait qu'elle soit le portrait craché de la femme qu'il avait épousé. Comme il était toujours brisé et qu'il n'arrivait pas à se défaire de l'image du cadavre de sa femme sur la table d'autopsie quand il avait dû l'identifier, il ne pouvait pas s'empêcher de reporter ses souvenirs sur sa petite fille... C'était cruel, atroce même mais Olgart ne savait pas comment aller au delà de cette peine. Il ne savait pas comment redevenir un père sans qu'elle n'ait une mère... Enfin, elle en avait une de substitution, Lux mais rien que ce fait là empêchait Leith de respirer... Quand est-ce qu'il accepterait la disparition de sa femme? Quand est ce qu'il allait réapprendre à vivre?