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Herbes aromatiques et cours de cuisine.

Raymond René Lefort
Raymond René Lefort
HABITANT DE SIDEBAY ▬
RAGOTS : 1372
Jeu 31 Mar 2016 - 16:54
Raymond René Lefort

Herbes aromatiques et cours de cuisine
Un incroyable récit de Raymond et Becca



Un petit tour en forêt ne faisait jamais de mal. Quand Raymond était petit, il lui arrivait souvent de croiser le vieux Michel, qui faisait son tour après déjeuner. Il sortait les chiens et se nourrissait d'air frais pour faire descendre la potée trop lourde de la Marcelle, qu'il aimait malgré tout comme si personne d'autre n'avait existé.Il avait cet air bienheureux et comblé en regardant le ruisseau qu'il longeait tous les jours depuis trente ans. Et puis, le jour où les Allemands avaient fui l'avancée alliée, ils l'avaient croisé sur le chemin, et l'avaient abattu. Depuis, lorsque Joseph/Raymond marchait dans la nature, il ressentait toujours un mélange de bonheur et de mélancolie.

Ce jour-là, il allait tranquillement dans la forêt au nord de Sidebay ; à bonne distance de l'hôtel, sans en être bien loin. Il suivait un sentier à moitié sauvage qui ne devait plus être très usité depuis un moment. Il y avait moins de randonneurs qu'avant, et beaucoup privilégiaient les longs trajets. Les petits circuits, comme celui-ci, étaient réservés aux vieux, et aux jeunes en manque d'intimité. Justement, au détour d'un épineux et seule sur un banc, une jeunette était arrêtée. Elle semblait pensive, ou triste. Raymond se figea un instant, hésita, puis choisit de continuer d'avancer mais, en arrivant au niveau du banc, il soupira et ne put se retenir de s'asseoir, s'appuyant sur sa canne de marche. Il y eut un bref silence.

« Est-ce que vous allez bien, ma petite ? »
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Lun 4 Avr 2016 - 21:07
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✖ Herbes aromatiques
Je n’avais pas parlé à ma sœur depuis un moment déjà. Je n’avais jamais passer autant de temps dans la même ville qu’elle sans lui parler. Ce n’est pas que je n’arrivais pas à ne pas lui parler, bien au contraire. J’avais passé des années à Los Angeles en ne donnant presque pas de nouvelles. Mais j’avais essayé de faire des efforts, de plus, depuis que j’étais de retour à Sidebay, Cassia avait mit un point d’honneur à me contacter régulièrement. Mais depuis que nous nous étions engueulé je n’avais plus de nouvelles d’elle. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Je n’avais rien faire pour qu’elle ne penses pas que je lui en voulait d’être un véritable pot de colle associer d’une boite à questions.

J’avais passé la nuit au Vintage Hotel. Principalement à travailler mais j’avais fini la nuit avec un client. Situation identique au jour où tout avait déraper avec ma sœur. Je n’avais donc pas du tout eut envie de rentrer. J’étais donc passer par les cuisine pour innocemment prendre quelque chose à manger et j’étais partie faire un tour dans la forêt non lui.

Je ne sait pas vraiment combien de temps j’avais passer assise sur ce banc à fixer la nature en face de moi mais je fus surprise en entendant quelqu’un me parler. Je tournais la tête et découvrit un vieil homme à côté de moi. Je passais une main sur mon visage et replaçait une mèche de cheveux derrière mon oreille avant d’afficher un petit sourire.

Oui… Tout va bien...
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Raymond René Lefort
Raymond René Lefort
HABITANT DE SIDEBAY ▬
RAGOTS : 1372
Mer 6 Avr 2016 - 20:09
Raymond René Lefort
Le vieux observa la jeunette qui sortait de son rêve éveillé. Eh bien ! Les années de la vingtaine étaient toujours les plus difficiles, son cas ne faisait malheureusement pas exception. Il eut de la compassion pour cette petite personne qui, malgré son courageux déni, présentait tous les symptômes de l'âme perdue en quête de repères. Raymond se rappelait un peu trop bien sa jeunesse, alors qu'il aurait préféré se rappeler de plus de choses joyeuses. A son âge, il s'était retrouvé coincé en Algérie, à cause de la guerre d'indépendance. Il avait vu des choses vraiment dégueulasses, à Alger comme ailleurs. Les épreuves de la fin de l'innocence pouvaient laisser un gosse modèle dévasté, et perdu pour la société.

Il respecta son choix de rester silencieuse. Après tout, que pouvait-il bien y faire ? La forcer ? Il avait bien conscience d'être parfois un vieux effrayant pour ces p'tits jeunes, alors une telle action n'arrangerait pas son pedigree. Non, il savait ce qu'il allait faire. Sans parler, il fouilla dans sa poche, et finit par sortir une pipe et une blague à tabac. C'était l'arsenal kitsch ultime du pépé ! Il entreprit de fourrer la pipe lorsqu'il remarqua que la jeune avait tourné à nouveau la tête vers lui.

« Je suis très impoli. Ça vous dérange si je fume un peu ici ? »

Sans attendre de voir si elle allait protester ou non, il avait déjà placé l'embout dans sa bouche et entreprit de l'allumer. Il fixa la brune un instant à travers les volutes de fumée épaisse, puis se retourna enfin vers le panorama - magnifique - des environs. L'odeur qui commença à monter entre eux n'était pas franchement une odeur de tabac. Elle rappela d'autres souvenirs à la jeune femme.
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Ven 22 Avr 2016 - 21:33
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✖ Herbes aromatiques
Je ne savais pas si j’étais réellement gênée par sa présence ou si je m’en fichais totalement. Après tout, pour moi ce n’était qu’un vieil homme qui venait profiter d’une douce matinée en forêt. Je haussais les épaules lorsqu’il me demanda si cela me dérangeait qu’il fume. Il avait de toute façon déjà allumé sa pipe. Qu’es que je pouvais bien dire ?

Pas vraiment…

J’étais une droguée mais le tabac ne m’avait jamais tenté. Je regardais la fumée dans les airs, totalement pensive. Je savais pourquoi je voulais arrêter. J’avais vue ma colocataire faire une overdose. Bien sûr, j’étais moi même trop droguée pour pouvoir faire quoi que ce soit. Et une fois mon petit trip passé, il était trop tard pour elle. J’avais emballée toutes mes affaires et j’étais partie. Je n’avais pas encore eu le courage de révéler la mort de ma colocataire à qui que ce soit.

Ça vous est déjà arriver de juste… Vouloir tout effacer et tout recommencer ?

Je ne savais pas vraiment à quoi je pensais. Poser une question comme celle là à un inconnu. Je détournais les yeux pour regarder le visage de mon interlocuteur durant quelques secondes avant de détourner la tête pour fixer la nature.

Pardon…
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Raymond René Lefort
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RAGOTS : 1372
Dim 24 Avr 2016 - 5:23
Raymond René Lefort
Ce n'était pas du tabac. Mais ce n'était pas grave, la fumée n'était pas encore arrivée jusqu'aux narines habituées de la jeune femme. A vrai dire, il y avait deux types de personnes qui remarquaient l'odeur à coup sûr : les gens totalement vierges, et les anciens fumeurs. Lorsque le demoiselle ne réagit pas, Ray fut légèrement surpris et, à vrai dire, un poil intrigué. Sur le moment, il ne dit rien. Il pouvait y avoir plein de raisons pour qu'elle ne réagisse pas et, à vrai dire, une déprime pouvait rendre insensible à à peu près tout. C'était d'ailleurs le pire dans une déprime : impossible d'en sortir sans un bon coup de pied au cul. Il fallait vraiment mettre les bonnes choses sous leur nez et les forcer à regarder.

Pour les dépressifs, ce n'était même pas la peine, mais on n'est pas en cours de psychiatrie. D'ailleurs, un psychiatre, la petite pouvait en avoir besoin, vu la question qu'elle venait de poser et ses réactions.

« Tu sais, petite, ou bien tu veux parler, ou bien tu ne veux pas. Mais il faut faire des choix. »

Le vieillard fixa la nature, lui aussi. Y avait-il quelque chose de spécial qui l'avait captivé ? Non, visiblement pas. Il haussa les épaules en reprenant quelques bouffées de sa pipe. Plus il tirait dessus, et plus lui venait un air goguenard et béat. Oh ! il aurait dû prendre le nom de ce petit gars à qui il l'avait volée. Enfin, il pourrait le retrouver sans. Sans même y réfléchir, il fut pris de l'envie de proposer cette excellente récolte à la demoiselle, et il lui tendit la pipe, après l'avoir essuyée.

« Pour répondre à ta question, oui, et non. Je pourrais éviter des erreurs majeures de ma vie. Et pourtant, qui me dit que ma nouvelle route ne me mènerait pas à pire qu'aujourd'hui ? Tiens, essaye, ça va te détendre. »
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Dim 24 Avr 2016 - 8:27
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✖ Herbes aromatiques
Non, ce n’était définitivement pas du tabac qu’il avait dans sa pipe. Mais j’étais tellement plongée dans mes pensées que je n’avais même pas réalisé. J’en avais fumé pendant des années. Pas vraiment régulièrement, je n’en avais jamais chez moi. Mais en soirée il y avait toujours quelqu’un pour avoir et faire tourner.

Je ne savais pas du tout pourquoi je lui avait poser cette question. C’était stupide et ridicule. Malheureusement, je ne pouvais pas reprendre ce que j’avais déjà dit. Même si cela ne me plaisait pas beaucoup, je laissais faire. J’écoutais tout de même sa réponse avec attention.

Je regardais la pipe qu’il me tendait. Je n’en avais jamais fumé à la pipe. Pendant une seconde, je me demandais ce que ça pouvait donner. Puis je me rappelais que j’avais décidée d’arrêter toutes ces conneries. C’était exactement pour cela que j’étais revenue à Sidebay. Parce que je savais qu’ici je pourrais avoir le soutient dont j’avais besoin pour résister à la tentation. Pourtant, la plus part de mes amis me faisait la tête parce que je n’avais pas vraiment donnée de nouvelles quand j’étais partie à Los Angeles et je venais de m’engueuler avec ma sœur.

Merci…

Je n’avais pas vraiment de soutient et je ne savais pas si je pouvais vraiment résister quand on m’en tendait. De toute évidence je ne pouvais pas résister puisque j’avais pris la pipe et que je la portais à mes lèvres.
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Raymond René Lefort
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Mar 26 Avr 2016 - 13:52
Raymond René Lefort
Le vieux regarda la petite brune prendre la pipe et la laissa expérimenter en paix. Un bon point, avec ça, c'était qu'on pouvait prendre son temps, faire durer les choses ; profiter du moment, quoi. En tout cas, elle avait cessé de dire des choses, pour le moment. Était-ce mieux ou pire ? Allez savoir ! Ray n'avait pas vraiment le loisir de juger les gens. Il se contentait de les observer et, le cas échéant, de s'en servir dans son intérêt. S'il devait servir en premier pour s'attirer des faveurs, ça ne le gênait pas. La vie lui avait appris qu'il fallait souvent être d'abord un serviteur avant de devenir maître.

Un peu de temps passa, toujours en silence. Lorsque le moment fut venu, que la jeune femme à ses côtés sembla être détendue, il récupéra la pipe, juste un instant, pour prendre un peu de fumée, et lui rendit. Il restait gentil, aimable et à l'écoute.

« Alors. Qu'est-ce que tu voudrais changer, toi ? Qu'est-ce qui te travaille ? »

Il n'avait pas posé la question comme une à laquelle il lui fallait répondre impérativement. D'une voix douce, il cherchait à lui donner confiance, pour la pousser à s'ouvrir.
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Mar 26 Avr 2016 - 17:11
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✖ Herbes aromatiques
Je n’aurais pas dût. Je savais que je n’aurais pas dût. Pourtant je gardais la pipe en main et je continuais à tirer sur son herbe aromatique. Pendant un instant je me perdais. Je ne me rendait même pas compte quand il reprit sa pipe, elle était si vite de retour entre mes mains que cela n’avait aucune importance.

Je n’entendais que vaguement sa question. Non pas parce que j’étais complétement stone, mais parce que mon esprit vagabondait un peu plus librement et que je ne faisait absolument plus attention a ce qui se passait.

J’aimerais être plus sérieuse…

J’affichais un sourire con puis un fou rire me prit. J’étais partie à Los Angeles, j’étais tombée dans la drogue, je m’étais mariée, j’avais divorcée et j’avais fuit la ville après avoir vu ma colocataire morte. Je ne voulais pas retombée dans la drogue et la première chose que je faisais après m’être engueulée avec Cassia, c’était accepté un joint… J’étais ridicule et je le savais parfaitement.
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Raymond René Lefort
Raymond René Lefort
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RAGOTS : 1372
Mar 26 Avr 2016 - 23:42
Raymond René Lefort
Le vieil homme partagea le rire de la jeunette en la voyant partir d'un fou rire incontrôlable. Mais pas pour la même raison qu'elle.

« Oh bonne Mère ! Cette blague ! Tu as failli m'avoir. »

Il rit avec elle pendant un petit moment, mais sa remarque, le temps de monter au cerveau de la jeune femme, brisa rapidement son élan. Il arrêta de rire, lui aussi, et lui adressa un regard perplexe tout en tirant sur sa pipe.

« Non, sérieusement, pour moi aussi, faudrait que tu te sortes les doigts et que tu sois moins sérieuse, justement. Tu vas faire une dépression à force de te morfondre comme ça. »

Tel un chapelier fou, mais sans chapeau, le vieil homme dispensait sa sagesse autour d'une pipe d'herbe à rire et des chants de la forêt célébrant la fin de l'hiver. Entre les deux personnes, la fumée ne masquait pas le sérieux véritable de ses mots. Il fallait un brin de folie et d'humour pour survivre à la vie. Malgré les épreuves passées, le grand âge du pépé semblait prouver la véracité de sa méthode. Pourtant, peu de choses séparaient le génie de la folie. De quel côté de la ligne se trouvait-il ? Tout le mystère de la discussion venait de là. Becca le trouverait-il digne d'intérêt, ou complètement loufoque ?
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Mer 27 Avr 2016 - 7:05
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✖ Herbes aromatiques
J’en pleurais de rire et le pire, c’est qu’il m’accompagnait. Il pensait que c’était une blague. Il ne savait pas qu’en réalité j’étais sérieuse sur ce point… J’essuyais les larmes qui pointaient aux coins de mes yeux en essayant de reprendre mon souffle. Je trouvais la situation plus comique qu’elle ne l’était réellement.

Je suis… la personne… la moins sérieuse de cette ville !

J’avais tout raté. Ma carrière d’actrice. Mes relations avec ma famille et mes amis. Mon mariage. Tout ça était partit en fumer a cause de la drogue. A moitié tournée vers lui, je posais mon coude sur le dossier du banc et ma joue sur mon poing en le regardant un sourire aux lèvres.

J’observais le vieil homme et la fumée qui s’élevait dans les airs. Je ne savais pas du tout qui il était et cela n’avait probablement que peu d’importance vu l’était dans lequel j’étais. C’était presque une chance que Cassy et moi ne nous parlions pas en ce moment. Si elle me voyait dans un tel état, elle aurait probablement déjà pété un câble. L’idée de ma sœur découvrant ce que je faisais au milieu de la forêt avec un vieil homme me pris d’un nouveau fou rire. Je savais exactement ce que j’avais fais pour en arriver là. Et au fond je savais parfaitement que je n’avais personne d’autre a blâmer que moi même !
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Raymond René Lefort
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RAGOTS : 1372
Mer 27 Avr 2016 - 18:35
Raymond René Lefort
Ray haussa les épaules en l'entendant maintenir qu'elle n'était pas assez sérieuse. C'était quand même un comble ! Les gens qui se morfondaient, tombaient dans la dépendance, se prenaient la tête et partaient jeunes, c'étaient toujours les plus sérieux ; parce qu'ils ne riaient de rien, et qu'ils ne voyaient que l'échec dans leurs erreurs. Mais enfin, si elle avait une autre opinion, pourquoi devait-il l'attaquer là-dessus ? C'était un pays libre et démocratique, après tout ; enfin, presque.

« Oh, ben, si tu le dis alors. »

Il reprit la pipe pendant qu'elle éclatait de rire une fois de plus. Elle le perplexifiait au plus haut point. Était-il tombé sur une autre ancienne pensionnaire ? Non, elle était trop jeune. Mais enfin, à l'époque, on l'aurait probablement déjà branché à des électrodes quelque part. Elle avait de la chance d'être dans un monde plus tolérant. Mais il allait bien falloir qu'elle rentre chez elle en meilleur état ce soir.

« Et, dis-moi, tu penses que ça t'apporterait quoi, tout ce sérieux en plus ? »

Spoiler:
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Sam 30 Avr 2016 - 20:11
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✖ Herbes aromatiques
J’étais toujours morte de rire. J’en pleurais même ! Il ne pouvait même pas commencer à s’imaginer à quel point je m’étais éloignée de la personne que j’étais avant d’aller à Los Angeles. A en croire ma famille, j’étais une enfant charmante et innocente. Maintenant, j’étais probablement la moins innocente des deux… Sur certains points, j’étais le parfait opposé de ma sœur. J’essuyais les dernières larmes du coin de mes yeux en essayant de calmer mon fou rire.

Une fois celui-ci calmé, j’affichais un large sourire en pliant une jambe pour passer mon pied sous mon genou et le coude sur le dossier du banc pour poser ma joue sur mon poing.

Moins d’engueulade. C’est quoi votre histoire ? Je suis quasiment sûr de ne jamais vous avoir vu en ville jusqu’à maintenant. Vous êtes au Vintage Hotel ? Je ne crois pas vous y avoir vu non plus !

Je n’étais sûrement pas logique, mais je m’en fichais. J’observais son visage en essayant de me souvenir si je l’avais déjà croisé un jour ou non. Sa tête n’avait pas l’air de me revenir… Je n’avais jamais vu autant de nouvelle tête à Sidebay. La ville était-elle devenu si populaire que ça ou c’était juste moi qui étais partit trop longtemps ?
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Raymond René Lefort
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RAGOTS : 1372
Dim 1 Mai 2016 - 5:31
Raymond René Lefort
La petite jeune avait fini par se calmer. Elle avait commencé à partir très vite, et avait mis le temps pour se stabiliser. Le vieux bonhomme l'avait observée du coin de l'oeil, tout en jetant quelques regards à sa pipe. Soit la pipe était une méthode très efficace, soit son herbe était sacrément forte. Dans un cas comme dans l'autre, il prenait la mesure de sa tolérance et appréhendait d'éventuels tests de dépistage. Encore que ; qui dépistait un vieux croûton ? Ah ! Être vieux, ce pied !

En tout cas, la voilà qui demandait des détails sur sa vie, à lui. Il la regarda un instant, un air sérieux sur le visage tout en tirant sur sa pipe. Et puis, finalement, il vida la pipe, la refourra rapidement, et la ralluma avant de la lui tendre. Il lui laissa et s'installa pour raconter son histoire. Elle voulait une histoire ? Il allait lui donner une histoire. Elle serait vraie, mais serait pas mal arrangée.

« On peut dire que je suis nouveau, mais j'ai vécu ici il y a longtemps. Entretemps, je suis allé en Europe, en Asie ... Mon truc, c'est faire la fête. J'ai passé ma vie à travailler, alors, aujourd'hui, je profite. Et j'ai appris une chose, c'est qu'on ne prend pas son pied si on s'arrête sur les mauvaises choses. Alors, détends-toi. Tout s'arrange. Parfois, c'est pas nous le problème, c'est les autres qui en ont avec nous. »

Ceci étant dit, il lui adressa un long regard analytique ; pas flippant du tout.
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Dim 1 Mai 2016 - 22:59
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✖ Herbes aromatiques
Contrairement à ce qu’on pouvait penser, je n’étais pas du tout perchée. J’étais juste joyeuse et auto dénigrante. Quoi qu’il n’y avait pas grand chose à rabaisser chez moi… Je gagnais peu, j’avais foirée ma carrière et mes relations avec mes proches.

Je le regardais, toujours amusée et un peu rêveuse. Je songeais au reste du monde que je n’avais jamais vu. Je n’étais jamais aller plus loin que Los Angeles. Alors découvrir le reste du pays me faisait même rêver. Mais je n’en avais jamais eut les moyens. Et puis tous mes rêves n’était rester que ce qu’ils était : des rêves.

Comment c’était ? Sidebay à l’époque ? Et le monde ?!

Il me faisait marrer. Ça ce voyais clairement qu’il ne savais absolument pas qui j’étais. Il m’avait peut être déjà vue sur une pub, mais celles sur lesquel on pouvait me voir était tellement minable que je n’étais absolument pas mémorable. Mais s’il savait tout ce que je savais sur moi même, il pourrait bien voir que le problème venait bel et bien de moi. Pas des autres.

Je n’avais pas envie de finir seule entourée de pleins de chats parce que je n’avais pas été capable d’entretenir des relations saines tout au long de ma vie. Quoi que si je recommençais la drogue… Je n’avais que très peu de chance de vivre longtemps…
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Raymond René Lefort
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RAGOTS : 1372
Lun 9 Mai 2016 - 16:52
Raymond René Lefort
Le vieux regardait la petite jeune avec un mélange d'étonnement et de dépit. Elle semblait vraiment s'amuser de quelque chose, et ça semblait être de son propre malheur. Ray avait beau être fou, il n'était pas non plus stupide. Il savait que se lamenter et s'apitoyer n'avait qu'une seule réelle conséquence : rester coincé dans son mal être. Il avait de la rage envers ceux qui se sentaient tellement dépendants des autres qu'ils ressentaient chaque reproche comme un échec. Bien sûr, lui avait toujours été très indépendant ; presque nihiliste. Mais il avait traversé beaucoup de choses, dans son existence. La mort de ses parents dans un camp d'extermination quand il était tout môme n'était que la première anecdote. S'était-il plaint ? Comme tout le monde, il avait eu une période, étant adolescent, où le monde lui avait semblé sinistre, les gens méchants, les choses terribles. A part ça, il n'avait jamais pleuré sur les événements, n'avait jamais cherché à imaginer quelque chose de plus grand responsable de ses réussites ou de ses malheurs, et, surtout, il ne s'était jamais laissé miner par la défaite. A ses yeux, cette petite était une vraie déception.

« Comment étaient le monde et Sidebay autrefois ? C'est la question que tu poses, petite ?! »

Il la dévisagea un instant, ahuri.

« Mais ... Mais c'était pareil ! Avec quelques cabines téléphoniques. Va pas écouter les binoclards ! Le monde et les gens étaient pareils autrefois. Ici, il y avait juste un asile, il y a vingt ans de ça encore. »

Un asile qui avait été l'Enfer sur Terre pour ses pensionnaires. Pour la plupart, il avait achevé de les détruire et de les faire sombrer dans la haine et les passions. Parfois, Ray se disait que Sidebay avait mérité son sort.
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Mer 25 Mai 2016 - 12:53
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HJ: Je suis vraiment désolée, je viens de me rendre compte que je n'avais pas poster ta réponse alors qu'elle est écrite depuis ma dernière MAJ. Je suis vraiment désolée  Herbes aromatiques et cours de cuisine. 3832895868  Herbes aromatiques et cours de cuisine. 4201055527




✖️ Herbes aromatiques
Je regardais le vieil homme en souriant. Je n’étais pas dupe sur mon avenir. Je ne faisais que rarement les bon choix. La preuve en direct alors que j’avais tiré sur la pipe qu’il m’avait proposer. Je détournais le regard en l’écoutant pour suivre un papillon invisible.

Ah oui, je me souviens. Quand j’étais petite j’avais peur de venir dans la forêt à cause de ça…

Il y avait pas mal d’histoire étrange entourant cet asile. Il avait fini par bruler. Mais la terre semblait maudite puisque des choses étranges continuait de ce passer au Vintage Hôtel qui avait été construit sur l’emplacement. C’était d’ailleurs pour cela que j’avais été engagée aussi rapidement. Beaucoup d’employés étaient partit après un meurtre. J’en avait entendu parler mais  je ne m’y était pas intéresser plus que cela. J’avais un travail et c’était tout ce qui comptait pour moi pour le moment.
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Raymond René Lefort
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HABITANT DE SIDEBAY ▬
RAGOTS : 1372
Mar 31 Mai 2016 - 12:08
Raymond René Lefort
Ray se calma et fixa un instant la jeune femme. Il assimila ses paroles et se laissa aller à quelques souvenirs enfouis. C'était le genre de souvenir qui maintenait un homme sain d'esprit dans le désespoir le plus total. Heureusement pour lui, il ne l'était plus depuis bien longtemps ; sain d'esprit.

« Ouais, j'imagine. C'était un sale endroit. »

Il laissa un moment filer en contemplant le panorama. Il n'avait pas vraiment envie de traîner encore ici. Il lui semblait d'un coup que des évadés déboulaient encore de cette colline, par ce chemin, avec la ferme intention de passer par le fer et par le feu ceux qui avaient la chance d'exister encore.

« Au final, peut-être qu'on n'a que ce qu'on mérite. »

Et il le pensait, sur le moment. Il se rappela la manière dont, assommé par les drogues, il était maintenu hors du monde, son corps torturé pendant que son esprit divaguait à quelques chimères lointaines et inaccessibles. Certains avaient subi ce genre de traitement pendant plus longtemps que lui encore. Certains avaient eu un sacré nombre de raisons de vouloir sortir et revendiquer l'appel de la chair.

Sans un mot, il se releva, et, l'air songeur, prit le chemin du retour. Il allait d'un pas lent, aussi, le temps que tout cela se passe, la jeune fille avait largement le temps de réagir.
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Mer 1 Juin 2016 - 15:31
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✖ Herbes aromatiques
Avec le temps, je pensais m’être débarrassé de cette peur de cet endroit. Il avait bruler depuis si longtemps et un hôtel avait été construit à la place. Mais je supposais que la terre ne se souvient que trop bien des choses qui ce sont passer ici. Cette pensée me donnait la chair de poule. Rester là ne me disais rien qui vaille et les paroles du vieille homme raisonnait en moi.

Je restais songeuse, légèrement fermer pendant quelque seconde. Il avait raison. On récolte ce que l’on sème. J’avais fait n’importe quoi et l’univers me le rendait très bien…

Je me rendais alors compte qu’il s’était levé et qu’il commençait à s’éloigner. Je me levais alors d’un bond pour le suivre et me mettre à sa hauteur en affichant un petit sourire.

Je vous raccompagne ? Vous allez loin ?

Au fond, je ne savais pas vraiment si je lui proposais pour ne pas faire le chemin seul ou si je ne voulais pas laisser un homme de son âge se balader seul dans la forêt.
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Raymond René Lefort
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Mer 8 Juin 2016 - 16:38
Raymond René Lefort
Ray fut rattrapé par la jeune fille lorsque celle-ci finit par sortir de ses nuages. Bien sûr, il était facile pour ses jambes encore en pleine forme d'avaler la distance les séparant au plus vite. Ray n'était pas croulant, mais tout de même, être octogénaire était une réalité qui s'imposait chaque jour au jeune homme qui veut exister en soi. Il s'était retourné vers elle et avait souri, mais plutôt par politesse. Il se sentait fatigué à présent.

« Je vais prendre le bus pour le centre. Tu peux m'accompagner, il doit me rester une bouteille et du matos si tu veux laisser couler ta déprime. »

Oui, l'invitation aurait de quoi choquer. Ils devaient bien avoir un demi-siècle de différence d'âge. Mais c'était aussi ça, la vie de Ray : laisser une chance à chaque opportunité et prendre ce qui passait. Il n'avait aucun problème à l'idée d'inviter une jeunette chez lui, même si la chose n'était pas nécessairement réciproque.
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Lun 13 Juin 2016 - 22:37
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✖ Herbes aromatiques
Je n’étais pas vraiment sûr de ce que je faisais de ma vie, mais une chose était sûre, je le faisais. J’eus tout de même un petit haussement de sourcil lorsqu’il me répondit. Pour la partie du bus, j’étais assez ok puisque de toute façon il fallait bien que je rentre chez moi un jour. Mais nature peinture il me proposait de venir chez lui pour boire et, je supposais, profiter d’autre choses plus ou moins illégal pour me remonter le moral.

Je devais bien avouée que l’idée de la drogue était réellement tentante. Mise à part son herbe magique de tout à l’heure, j’étais clean depuis mon retour. Mais c’était une de ces fois où j’étais réellement tentée par la proposition. Je voulais rester clean, mais j’avais vraiment du mal. Je n’étais jamais aller en cure de désintox’, je ne participais pas aux réunions des drogués anonymes et je n’avais pas de parrain ou marraine à appeler en cas d’urgence. Je n’avais que moi pour me convaincre que c’était une mauvaise idée. Je plantais mon regard dans un arbre plus long en face de moi en affichant un sourire.

Merci. Mais je travaille cet après midi…
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Raymond René Lefort
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Mer 22 Juin 2016 - 4:27
Raymond René Lefort
Ray fixa un instant la jeune femme. Il la voyait hésiter, tentée, repoussant les désirs et la recherche de plaisir que son corps lui piaillait pour chercher à imposer la froide raison que voulaient lui imposer les autres depuis toujours. Elle restait plantée là, figée, tétanisée par elle-même. Elle devait travailler l'après-midi. Le vieil homme jeta un œil au ciel, vérifia son intuition avec son téléphone : il était encore très tôt. Il secoua la tête.

« Mais p'tite, regarde-toi ! Tu as l'air de porter le poids du monde sur tes épaules. Tu me fais de la peine. Tu devrais te donner une pause. On a largement le temps d'aller chez moi et de passer un bon moment. Tu prendras une douche, je mettrai de l'anti-odeurs sur tes vêtements, et tu pourras bosser, ni vue, ni connue ! »

Tout en disant ça, il prenait l'air le plus agréable du monde. Il pensait vraiment qu'ils pouvaient faire tout ça, qu'elle pourrait enchaîner sur son travail à condition de ne pas trop en faire. Voilà un moment qu'il n'avait pas eu quelqu'un avec qui flâner ; en particulier une femme. L'occasion était trop belle pour la laisser filer et, manifestement, elle aussi y voyait de l'intérêt. Sinon, elle aurait répondu non sans hésiter.

« Au fait, moi, c'est Ray. »

Il s'était approché, lui tendit une main chaleureuse. Échanger leurs noms devait établir une complicité entre eux. C'était de la manipulation banale, c'est vrai, mais, pour le vieil homme, la pratique était devenue tout ce qu'il y a de plus naturel.
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Mackenzie M. Nelson
Mackenzie M. Nelson
FONDATEUR ▬
RAGOTS : 3331
Ven 19 Aoû 2016 - 8:56
Mackenzie M. Nelson
Coucou cela fait un bon moment qu’il n’y a pas eu de réponse à ce sujet.
Si aucune réponse n’est postée d’ici le 29 aout, le sujet sera archivé.
Merci !
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