Une envie de meurtre - LOUISE & JANE

Louise A. Cameron était posée chez elle. Elle ne travaillait pas pour une fois. La blonde bossait pour son paternel à la mairie, elle détenait un rôle dans des affaires politiques. Elle assistait à pas mal de meetings un peu partout dans le monde. Elle était très active au niveau professionnel. Sa famille faisait la une des tabloïds de la ville. Le Maire s'était remarié avec une jeunette. Sa fille hébergeait un nouvel arrivant : Chad. Il était apprécié de la communauté, il était arrivé depuis peu mais il faisait parler de lui de manière très positive. La presse les décrivait comme deux futurs amoureux alors qu'ils n'étaient qu'amis. A une soirée, ils avaient failli déraper. Or, ils s'étaient retenus après un baiser maladroit. Ils avaient établi une belle amitié. Lou' admirait cet homme. Il était bon et très ambitieux. Il se confiait beaucoup sur son passé et à l'inverse, sur ses projets. Elle passait du bon temps avec son nouveau colocataire. Son père appréciait ce rapprochement. Présentement, la jeune femme rangeait les affaires de son allié. Elle venait d'effectuer une lessive. Ils se faisaient confiance tout en gardant une part d'intimité et de secrets. Ils n'avaient pas besoin de tout se dire. Soudainement, pourtant concentrée sur sa tâche, la blondinette entendit un tambourinement sur la porte d'entrée. Quelqu'un s'acharnait. Que se passait-il ? Il fallait qu'elle vérifie cela bien qu'elle avait un peu peur. En ouvrant la porte, elle découvrir : Jane J. Wellington. Elle travaillait aux côtés des forces de l'ordre. Pourquoi ce scandale ?

Bonjour, Madame Wellington. Je vous prie de bien vouloir vous calmer ? Quel comble : ordonner à un flic ! Vous allez alerter tous les voisins. Vous avez un problème ? On ne se connaît même pas et je vous ai rien fait. Y'a-t-il un rapport avec mon père ? Sinon vous vous trompez de maison, donc dans ce cas merci de faire demi-tour. Regard compris entre l'étonnement et l'énervement, Louise était perdue : elle n'avait jamais eu de démêlés avec la justice. La jeune femme conservait une tenue décontractée, peu pour recevoir une personnalité comme Jane : t-shirt uni, mini short, boots, les cheveux lâchés et le maquillage quasi inexistant.