Reprendre ce qu'on a raté - ALISON & AARON

Cela faisait quelques jours que Aaron s’était réveillé de son profond coma de quatre mois. Il se sentait un peu mieux et pouvait maintenant sortir de l’hôpital. L’homme profitait de son temps libre et son congé de l’hôpital pour faire du ménage, du jardinage et tout ce qu’il avait raté depuis. Ce qu’il trouvait le plus injuste, c’était d’avoir zappé la période des fêtes. Il adorait tellement noël à concevoir des buffets pour toute la famille, tricoter des pulls à offrir et décorer la maison. Enfin, aujourd’hui, il décida d’aller revoir sa grande amie Alison et ex belle-sœur. Il prépara un panier rempli de chaussons fourrés aux pommes et canneberges, des biscuits à l’avoine et aux raisins ainsi qu’une gelée à la cerise qu’il avait lui-même confectionné. L’homme décora son panier et se dirigea jusqu’à la maison de son amie qui se trouvait à être voisine à la sienne. L’homme rose toqua à la porte et attendit, sautillant sur place à l’idée de revoir Parker.

Étant en congé cette journée là, Alison Dakota Parker décida de s'attaquer au ménage de sa maison. La demoiselle se vêtis d'un jogging noir et d'un chandail rouge tout simple. Elle se fit une queue de cheval et y ajouta, sur un coup de tête, un bandeau autour de sa tête, comme cette annonce des années 40 représentant la femme forte ; un peu excentricité ne ferait de mal à personne, se dit-elle. Elle mit en marche la radio et commença par la cuisine. Après une 10 minutes à faire le ménage, elle entendit toquer à la porte d'entrée. Sans se gêner de sa tenue, elle laissa ses gants sur le comptoirs à lunch et alla ouvrir. Que fut sa surprise en voyant son bon ami Aaron qui se tenait sur son porche, panier à la main. Aaron ! Ça fait tellement plaisir de te voir ! Entre, entre. Dit-elle, le sourire fendu jusqu'aux oreilles.

Dès qu’il vit le visage de sa grande amie Alison, Aaron comprit aussitôt qu’elle semblait réellement ravie de le voir. Il fallait croire que 4 mois c’était long. La plupart des gens pensait qu’on zappait quatre mois, mais pour Aaron, ça avait été un profond sommeil qui lui avait réellement fait perdre quatre mois de sa vie. Il ressentait le changement et tout ce qu’il avait raté depuis la fusillade dont il fut victime. Weeler-Leev adressa un grand et franc sourire à son amie. « Ça fait plaisir de te voir aussi Ali ! Tu m’as beaucoup manqué pendant mon coma ! » Il entra dans la maison de l’ex copine de Jared et referma la porte derrière lui. « Quoi de nouveau depuis que je me suis fait tiré dessus ? Tu dois avoir plein de truc à me compter ? » Pour une fois, ce n’était pas lui qui pouvait tout raconter.

Tout en se dirigeant vers le salon, Alison écouta attentivement ce que disait Aaron. C'était si merveilleux d'entendre cette voix qui lui avait manqué depuis quatre mois, mois qui furent long. Oh tu sais, ma vie n'est pas si palpitante hahaha ! Dit-elle en indiquant à son ami de s'asseoir sur le divan. Elle continua : J'ai changé d'emploi ! Je suis rendu barmaid au Vintage, c'est vraiment bien payé, les heures me conviennent mieux et l'endroit est magnifique. Tu devrais venir faire un tour un jour. Et ce n'était pas une blague, elle adorait son travail. Parler avec des gens, oui même saouls parfois, lui faisait franchement du bien, elle était dans son élément et en plus, dans le Vintage Hotel, elle n'était plus qu'une simple barmaid d'un bar miteux. Ce n'est qu'une fois assise sur le divan que Parker vit Leev avec un panier. Sourire aux lèvres elle le regarda et lui dit : C'est pour moi ? Il n'a pas perdu ses habitudes se dit-elle.

Weeler-Leev pouffa lorsque la rouquine insinua que sa vie n’était pas très trépidante. Il accompagna même ce geste par un mouvement de la main vers l’avant. Lorsqu’elle lui annonça qu’elle avait rejoint le Vintage Hôtel pour tenir un poste de barmaid, cela enthousiasma l’infirmier qui sautilla tel un petit chien sur place. « Oh mon dieu, le vintage hôtel, c’est vraiment un super choix, justement, j’y suis allé hier soir, j’ai rencontré la chef cuisinière, Kayle Carpenter, c’est vraiment une femme charmante, je pense que je peux même dire qu’on est devenue amie. On va cuisiner ensemble même ! » Avoua-t-il les yeux brillants de bonheur. Il tendit le panier rempli de cadeaux préparés maison à Alison. Il entra dans la maison de son amie et referma derrière lui. « Ouais c’est pour toi. Je t’ai préparé tout plein de plat délicieux tu verras, je t’ai même confectionner une petite carte pour t’expliquer à l’aide de dessin, de bricolage et de paillettes pour t’expliquer tout ce que j’ai vécu lorsque j’étais dans le coma. » Il lui adressa un grand sourire charmeur, dévoilant le contenu du panier en retirant la serviette sur le dessus.

Alison avait toujours adoré la compagnie d'Aaron : gentil, attentionné et rigolo à sa manière. Jamais elle n'aurait pu dire quelque chose de malsains à son égard. Elle fut touché par le geste du rouquin lorsqu'il lui dit que le panier qu'il avait apporter lui était destiné. Un grand sourire s'affichant sur le visage de la rouquine : «Merci Aaron ! Je suis certaine que ce sera un délice !» Elle prit le panier pour le déposer sur son comptoir tout en disant : «Veux-tu quelque chose à boire Aaron ? Je n'ai pas grand chose, mais quand même, je veux t'offrir quelque chose...» Elle cessa de parler, car elle se rendit compte qu'elle parlait beaucoup trop, ça faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vue son ami.

Aaron suivit la grande rouquine jusqu’à la salle à diner où elle posa son panier. Il jeta un coup d’œil autour de lui pour constater que pas grand-chose ne semblaient avoir changés dans la résidence de sa bonne amie en quatre mois de coma. Il opina affectueusement suite à la demande de son amie. « Oui, je veux bien boire quelque chose, j’ai la gorge sèche. Depuis le coma, on dirait que j’ai toujours soif ! » Il avança de quelques pas pour regarder par la fenêtre. « Madame Watters a été assassiné, tu es au courant ? » Il était bête, tout le monde était au courant. Weeler-Leev semblait avoir raté une bonne partie de cette histoire bien que le tueur courait toujours et que cela le rendait anxieux.

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