La vie, oui cette putain de vie n'a jamais été un long fleuve tranquille pour nous : Gallagher.
Je suis le fruit d'un amour dangereux entre Kierran Gallagher célèbre alcoolique, connu de tous les bars de Cork & de Siobàn Gallagher; prostituée & droguée.
Je vis le jour dans une ruelle miteuse de Cork. Fort heureusement qu'un médecin passais dans le coin, sinon je serais mort quelques minutes plus tard. Oui a peine né, j'étais déjà complètement en manque de nicotine: on remerciera la mère de l'année plus tard.
Le pire dans cette histoire c'est que les services sociaux me laissèrent à ces incapables. Et ils procréèrent quelques années plus tard, une fille: la prunelle de mes yeux, j'en tombais littéralement amoureux à la minute ou je la vis. Une magnifique petite rouquine aux yeux couleurs océan, je n'avais que 5 ans et pourtant je su que je me battrais pour qu'elle au moins ai une belle vie. D'ailleurs c'est moi qui a coupé le cordon, lalalèreuuuuuh.
Des naissances, il y en aura encore de nombreuses. La nature est vraiment mal faite, des alcooliques & camés arrivent à procréer comme des lapins juste pour toucher des aides tandis que des gens biens,désireux d'être parents, n'y parviendrons jamais à cause de problèmes de stérilité. Putain de vie à la con mal foutue.
Ma mère quittera la maison après avoir pondu son dernier rejeton, enfin faut dire que de toute manière elle n'était quasiment jamais là. Kierran lui sombra d'avantage dans l'alcool & la dépression, il était présent toutefois mais uniquement physiquement: son corps imbibé voguant du parquet, aux toilettes, voir sur le trottoir ou dans les escaliers.
Plus d'une fois, nous deux plus grand Gallagher connurent des familles d'accueil, même les plus petits quelques années après. Mais je trouvais toujours un moyen de réunir la troupe quand les services sociaux décidaient de semer le trouble dans nos vies, oui je trouvais toujours une solution pour tous nous réunir.
Bien évidemment obligé d'arrêter l'école très jeune pour subvenir aux besoin de tout le monde, quitte à voler et enchaîner toutes sortes de petits boulots.
Mais il y a de cela 1 an, nous avons du quitter Cork car notre petite soeur avait été acceptée dans une université aux Etats-Unis. Une superbe opportunité pour elle. Nous l'avons donc tous suivis, car d'une part il était hors de question de la laisser seule dans un pays étranger, de deux car elle a besoin de nous, car oui jamais la fratrie n'a été séparé. Puis faut bien qu'on lui paye ses études et tout le reste.
Bon je ne vous cache pas que de quitter mère patrie m'a fichu un sacré coup au morale. J'ai souvent le mal du pays, mais quand je croise le regards d'une de mes prunelles ou que je les voient sourires: alors je retrouve ce sentiment de bonheur, de foyer. Peu importe où l'on se trouve, du moment qu'elles sont auprès de moi, ce sont elles ma patrie.