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Un verre ou une cellule ? + Stephelie

Anonymous
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Mer 16 Déc 2015 - 13:28
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Elle se retrouvait au point de départ. En fait non, ce n'était pas tout à fait juste. Elle se retrouvait avec le scénario catastrophe du point de départ. Assise depuis déjà douze bonnes heures, on lui avait apporté une purée immonde et un verre d'eau. C'était toute la visite qu'elle avait eu. De ce qu'elle avait perçu, Norah était ailleurs, sans doute sur une affaire et elle n'avait de toute façon, personne à prévenir. Elle qui s'entourait de pleins de contacts était incapable d'en désigner un comme un ami. Du coup, son seul appel, elle l'avait passé à Stephen Layne pour le prévenir qu'elle visitait à nouveau les locaux de la police. Façon charmante de dire qu'elle était encore arrêtée, et cette fois, apparemment, pour de bon. Des résultats d'analyses montrant son implication dans le drame qui avait coûté la vie à Terry et l'affaire avait été close. Elle serait entendue par la justice prochainement et son avocat ne devait plus tarder.
Croyant peut-être que les pas perçus étaient signe de l'arrivée de maitre Jones, elle se releva et avança jusqu'aux barreaux. Un peu de ménage n'aurait pas fait de mal à ceux-ci par ailleurs. Mais bref, ce n'était pas le moment de songer à refaire la décoration du poste de police car elle vit arriver autrement quelqu'un d'autre que son avocat, encadré de deux policiers. Détective Layne ? S'interrogea-t-elle en le voyant menotté. C'était bien sa vaine ! Elle était foutue, totalement si même lui se faisait arrêter. Personne ne pourrait plus l'aider.
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Anonymous
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Mer 16 Déc 2015 - 13:46
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En train de marcher le long des couloirs, accompagnés de deux policiers qui veillait à ce que Stephen ne pète pas un câble une fois de plus. Il venait d'apprendre que Bennet était à nouveau dans la cellule jusqu'à la prochaine affaire en justice, quelque chose qui n'annonçait rien de bon et qui l'énervait. Ce n'était pas une histoire de dette, c'était sûr, c'était bien plus que ça... Il s'était vraiment énervé au commissariat de police alors qu'il était venu apporter la preuve. Le détective arriva enfin vers les cellules et entendit justement son ex-cliente. Elle l'appela, ne semblant pas croire ce qu'elle était en train de voir, il était complètement dépité et resta silencieux jusqu'à ce qu'il entre et qu'on lui retire les menottes. Les policiers fermèrent ensuite la porte et discutèrent avec le gardien entre eux de façon à ce qu'ils ne soient pas entendus. " Vous allez bien ?" demanda-t-il, alors qu'il était en train de se masser les poignets. " Désolé... Mauvaise nouvelle : je suis en cellule." annonça le détective privé, qui ne faisait plus vraiment son malin. Comme si elle ne pouvait pas le voir d'elle-même " Mais mon assistante est dessus et j'espère qu'elle réussira à contacter votre avocat pour lui donner la preuve." Et une chance qu'il l'avait, elle ! Alors il s'assit sur le banc et regarda sa main qui était légèrement écorchée, comme s'il avait vraiment frappé quelqu'un. " Sérieusement Stephen, qu'est-ce qui t'a pris de frapper le chef ?" lâcha un policier avant de partir avec son collègue.
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Anonymous
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Mer 16 Déc 2015 - 14:02
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Eleanor crut halluciner un instant. Il devait y avoir quelque chose dans l'eau qui la faisait délirer. Elle ne pouvait pas vraiment voir Stephen Layne là, menotté. Quant à savoir pourquoi elle le voyait lui dans son délire, cela restait à trouver. Bien malgré elle, elle dut se résoudre à accepter ce qu'il y avait devant elle. Elle n'était pas fantasque et même si elle appréciait imaginer et inventer diverses solutions et résolutions d'enquêtes en sa faveur qui ne viendrait pas, il lui fallait se rendre à l'évidence. Elle était totalement éberluée, un peu choqué et légèrement triste à l'idée que son avenir fusse maintenant impossible à sauver. Malgré qu'elle le fixait, ses paroles mirent une seconde à l'atteindre. Elle hocha la tête trop étonnée de le voir là pour dire autre chose. Et pourtant, ses mots suivants lui en laissèrent l'occasion. J'avais cru le remarquer... Ce à quoi il continua en parlant de son assistante. Elle restait sceptique pour le coup. Elle ne connaissait pas du tout l'assistante mais c'était en lui qu'elle avait placé une certaine confiance et maintenant qu'il était là...Il ne restait plus aucun espoir. Néanmoins, un peu égocentrique mais pas trop, elle s'interrogea sur la raison de sa présence ici qui sembla trouver réponse dans la phrase du policier. Comment... Vraiment ? Pourquoi vous avez fait ça ? S'étonna-t-elle en notant sa main. Elle s'en saisit en regardant le résultat. Pas trop mal ?
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Anonymous
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Mer 16 Déc 2015 - 14:19
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Cette assistante était une personne qui cherchait vraiment du travail et elle était débrouillarde, elle avait énormément aidé Stephen par moment et elle allait encore l'aider en ce moment-même. Son ex-cliente prenait sa main écorchée justement, surprise par la nouvelle et tentant d'analyser la blessure. Ce contact ne dura pas vraiment longtemps que le détective retira doucement la main " Non ça va. J'ai vu pire." une pause il la regarda et se dit qu'elle devait en avoir marre de rester entre les barreaux, au moins elle n'avait pas eu une mauvaise compagnie. À voir si lui, il ne l'était pas non plus. " Je l'ai frappé parce qu'il le méritait vu toutes les conneries qu'il lançait. Et on est dans la merde. Je dis bien on." annonça Stephen, appuyant sur le on. " Ils ont trouvé la vidéo où la personne justement a volé la Toyota et ils m'ont identifié dessus." Il soupira et s'adossa contre le mur, la main sur celle qui était blessée. " Le chef est parti dans son délire comme quoi, nous étions complices." Il n'expliquait pas du tout comment ça se faisait que les policiers avaient identifié Stephen sur une vidéo, en train de voler la voiture.

" Ce n'est pas une histoire de dettes. C'est sûr... J'ai comme l'impression que vous étiez observée de loin et qu'il n'a pas apprécié que je fouille davantage pour vous innocenter" lâcha Stephen légèrement énervé parce qu'il était dans la cellule car il était le complice d'Eleanor. Sérieusement ?
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Mer 16 Déc 2015 - 14:35
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Il retira sa main et elle leva les yeux au ciel. D'accord, elle contrôlait sa colère à moins qu'elle veuille uniquement lui faire remarquer qu'elle avait placé une mauvaise confiance en lui et que maintenant elle était déçue. Néanmoins soucieuse de ne pas se faire un ennemi de son camarade de cellule, elle ne dit rien immédiatement. Elle l'écouta parler, un peu plus ahurie à chaque seconde, un peu plus dépitée également.
Fabuleux. Brillant, vraiment brillant. Et maintenant que la seule personne en qui je pouvais avoir confiance pour m'aider est ici, je n'ai plus qu'à confesser un meurtre que je n'ai pas commis, ça ira plus vite que d'attendre de longues délibérations d'un jury qui de toute manière, me condamnera. Je n'aurai sans doute pas du croire que vous pouviez y faire quelque chose. Soupira-t-elle. Vous pouviez pas retenir vos poings, ils ont une volonté propre ou vous ne vous contrôlez pas ?! Elle s'exclama soudainement en plissant les yeux, tentant de déterminer s'il l'avait fait exprès ou non. Et je n'aurai sans doute jamais eu un complice comme vous. Trop borné, je vous avais dit d'abandonner cette affaire. Maintenant, vous avez aussi des ennuis à cause de moi... Et elle continua : Quand je parlais de se revoir pour faire connaissance, je n'envisageai vraiment pas une cellule...
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Mer 16 Déc 2015 - 14:48
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Oh oh, ce regard qu'avait son ex-cliente... " Si vous plait, épargnez moi vos comment...." lâcha-t-il légèrement agacé, la sentant venir avec ses reproches comme quoi c'était brillant ce qu'il venait de faire. Il soupira en fermant les yeux quelques secondes avant de les lever " Je frappe qui je veux et quand je veux. Et non je ne pouvais pas me retenir sinon il n'allait jamais s'arrêter de parler, j'ai préféré l'option coup de poing pour le faire taire - et lui perdre une dent apparemment." murmura-t-il à la toute fin, détournant le regard. Oui, le chef parlait trop et encore quelques secondes de retard il aurait dévoilé le passé de Stephen à tout les policiers, chose qu'il ne voudrait pas.

Il soupira " J'aurai pas aimé de vous avoir comme complice car vous ne faites que laisser des traces qui vous laissent dans une situation de merde monumentale. Mais ils en ont décidé ainsi, pour eux nous sommes des complices ...! Et je n'abandonne pas une affaire sans que le client me le demande et vous ne l'êtes clairement pas dans cette situation." parce que c'était Norah sa cliente et il emmerdait complètement Eleanor sur ce sujet-là. Il haussa les sourcils complètement surpris qu'elle parla de faire connaissance dans une cellule. " Ah parce qu'on a l'air de se faire connaissance ici ?! " s'énerva-t-il légèrement, le ton de sa voix commençait à monter. " Parce que l'option cellule était la toute dernière pour moi et ça me plait pas autant qu'à vous d'y être."
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Mer 16 Déc 2015 - 15:31
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Oh mon pauvre... Bien sûr que non, vous ne pouvez pas frapper quand vous voulez ! Je ne pensais pas que vous en aviez si peu à faire de votre licence de détective. Vous croyez que ce serait plaisant pour les habitants de ne plus pouvoir faire appel à quelqu'un de compétent parce qu'il n'a pas pu s'empêcher d'agir comme un gosse impatient !  Répondit-elle sur le même ton sans pour autant murmurer à sa hauteur. Néanmoins, ils restaient pour le moment loin des oreilles indiscrètes et le policier qui avait parlé à Stephen était parti en se rendant compte qu'il n'obtiendrait pas sa réponse.
Je ne... Mais il continua sa tirade sur leur potentielle complicité et il fallut attendre un instant pour qu'elle le regarde un peu plus en colère. Elle ne s'énervait pas. Non. Pas encore. Juste un peu. Et elle n'était pas impulsive pourtant, elle était d'ordinaire calme et contrôlée mais elle était en colère qu'il se retrouve là autant pour lui que pour elle ! En réalité, elle était peut-être même en colère contre elle-même. C'était très fin ça, subtil ! Me rappeler que c'était sans aucun doute à cause de moi que mon amie est décédée, à cause d'une simple erreur. Et vous devriez abandonner ! Dès la première seconde vous auriez du partir ! Je ne vous ai rien demandé, ni à vous ni à Norah. Alors vous pouvez déchirer votre contrat et je leur dirai que je n'aurai jamais pu envisager faire appel à quelqu'un comme vous de toute façon. Pire complice du monde ! Elle gardait le même ton, se mesurait tout en restant rivale évidente du ton de Layne.

Et bien, c'est trop tard. Bienvenue à la maison ... Fallait y penser avant de frapper le chef de la police ! Mais apparemment ce n'est pas la première chose que vous faites ! Vous auriez du en rester au contrat pour madame Grimms, je n'aurai pas eu à supporter votre susceptibilité. Compléta-t-elle en le défiant prudemment du regard, contrôlant encore son énervement.
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Mer 16 Déc 2015 - 15:56
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" Au moins moi j'assume mes défauts. Et il y a des moments où on doit laisser de côté notre métier pour sauver notre passé. Alors la licence de détective, je n'en avais rien à foutre." murmura-t-il avec une pointe d'énervement. Oui, il y avait des moments comme là, le chef il fallait le frapper avant qu'il balance la connerie.

Franchement ? Il se mit à rire quand il a été désigné pire complice du monde. "non mais le pire complice, de nous deux, c'est VOUS. Avec un tel passé pareil et votre côté pessimiste et votre obstination à ne pas vouloir de l'aide et aussi votre façon à vouloir aggraver votre cas... On aurait pas pu aller aussi loin !" Il riait jaune en plus. " Moi le pire complice .. Non mais vous vous êtes vue ? Sérieusement, vous êtes du genre à ne pas accepter de l'aide des gens et vous préférez vous foutre dans la merde. Vous avez l'esprit solitaire et vous vous pensez assez débrouillarde pour ne pas avoir besoin d'aide de qui ce que ce soit et que les choses peuvent se tasser toutes seules. C'est pas étonnant la façon dont comment vous avez terminé votre carrière, qui pourtant était admirable." une pause. " Et le contrat avec Grimms. Je viens de le terminer." " Stephen, je viens d'ouvrir ton dossier, tu vas être dans la merde, le chef te pense directement lié à l'histoire de la Toyota, car apparemment t'as été arrêté jeune pour avoi.." " OH MAIS FERME LA SAM C'EST PAS LE MOMENT." fit le détective privé complètement énervé que son ami policier arrive de nulle part pour essayer de balancer une histoire de son passé au moment où il ne fallait pas. " .. Oups pardon.. Je vais essayer de faire du mieux que je peux pour t'en sortir de là." et il fit demi-tour en refermant le dossier, comprenant que la compagnie en cellule n'était pas bonne pour Stephen.
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Mer 16 Déc 2015 - 16:07
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Elle n'y croyait pas. Elle ne pouvait pas croire ce qu'elle entendait. Il n'avait pas pu, il n'oserait pas. Et pourtant, elle l'écouta continuer et continuer pour ne plus s'arrêter. Elle voulait qu'il s'arrête. Elle voulait qu'il se taise avant de dire un mot de trop. Elle sentait les larmes monter au lieu de l'énervement. Elle était rarement insensible mais pas à ce point tout de même. Il touchait un point très sensible, et personnel. Il avait promis. Elle croyait pouvoir lui faire confiance là-dessus et il se servait de son passé pour tout expliquer. Elle était choquée, figée. Elle resta ainsi un instant, le temps pour le flic de disparaître. Et là, seulement elle réagit. Les larmes aux yeux et la respiration rapide, sa main partit avant qu'elle ne puisse la retenir. Elle n'était pas impulsive mais là c'était trop. Elle claqua contre la joue du détective avec colère, dégoût et tristesse. Comment pouvez-vous ... Commença-t-elle en tentant de ravaler ses larmes et les tremblements d'une autre émotion non définie, la peur peut-être ou autre chose. Vous pouviez parler de n'importe quoi. M'insulter ou bien dénigrer la personne que je suis aujourd'hui mais ne vous avisez pas de reparler de mon passé. Vous ne savez rien ! Vous avez lu un dossier et quoi ? Ça vous donne le droit de prétendre me connaître ? Vous ne savez pas ce qui s'est passé. Vous vous êtes servis de ça. Vous disiez que ça ne représentait rien et aujourd'hui vous ressortez ça, comme ça. Elle ne tenta même pas de se retenir, parlant plus fort encore. Je n'ai rien fait pour mettre fin à ma carrière et je... De toute manière je n'ai pas à me justifier sur ça devant vous ! Et elle se calma subitement : Je n'ai aucune envie de continuer cette conversation. Je resterai de mon côté de la cellule et vous ferez comme bon vous plaira pour la suite. J'en ai fini.
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Mer 16 Déc 2015 - 17:02
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Oui, pas si bonne que ça la compagnie et Sam venait de le comprendre, il devait se débrouiller pour qu'il le fasse sortir de là de suite. Il avait surtout oublié que Stephen n'était pas seul dans la cellule. Il avait fait une gaffe.

Mais ni l'un, ni l'autre ne firent attention au départ du policier qu'une main s'abattit sur la joue du détective, comme un claquement sec et violent. Le détective tourna la tête sous la force de cette gifle avant qu'il ne la retourne pour observer Bennet qui était sous l'émotion, les tremblements comme si c'était un sacré traumatisme. Stephen dans son énervement venait de planter le couteau dans la plaie qui peinait à peine de se refermer, le pire dans tout ceci ? Cette gifle il l'avait vue venir et il avait failli y répondre par un autre geste. Mais il s'était retenu en serrant son poing, sans toutefois le lever. C'était son défaut et il n'arrivait pas à le corriger, il était tout à fait le contraire de ce qu'il était quand il s'énervait et il balançait tout ce qui pouvait blesser les gens, il était doué pour ça. Spécialement quand il avait lu les dossiers aussi... Il écouta tout ce que Eleanor dit, s'énervant mais elle se calma de suite. Elle n'avait rien fait pour mettre fin à sa carrière ? Le détective était toujours énervé. " Oh oui, bonne idée. On va chacun dans notre coin et on va arrêter de gaspiller nos énergies là-dessus alors qu'il y a encore pire après. Oui, parce que madame est fatiguée pour ces gamineries." lâcha-t-il toujours énervé allant de l'autre côté de la cellule. Il finit par s'appuyer de l'épaule aux barreaux pour observer par la porte les mouvements des bureaux des flics. " Mais le pire dans tout ceci, c'est que vous n'êtes même pas capable de faire face à votre passé. J'ai tout de même eu du mal à croire que vous aviez pu finir ainsi votre carrière. Tout de même, j'ai eu du mal à y croire. "
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Mer 16 Déc 2015 - 17:16
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Elle voulait prendre le temps de se calmer et rester en dehors des ennuis. Frapper quelqu'un même en prison était rarement bien vu et même si l'homme l'avait plus que mérité, elle ne put pas s'empêcher de se sentir fautive.  Elle se détestait pour ça. Elle n'avait rien fait par le passé et s'était sentie fautive et il lui avait fallu du temps pour admettre qu'elle n'était pas aussi coupable qu'elle avait fini par le croire et ce, en partie grâce à Scarlett. Elle se demandait comment celle-ci avait pu supporter Layne d'ailleurs. Enfin, encore une fois, aujourd'hui et même s'il avait bien cherché à ce que cela arrive, elle se sentait coupable de s'être laissé aller à frapper. C'était petit et ça ne lui ressemblait pas. Elle allait dans son coin, ne demandant rien de plus que la tranquillité mais il la dérangea avant même qu'elle ait atteint le but fixé, elle fit à nouveau face à ses réflexions et elle n'eut pas un instant pour se ressaisir et s'évertua à ne pas montrer plus que nécessaire que tout cela était une faiblesse ainsi que des larmes incontrôlées qui en seraient à coup sûr, une faiblesse. Taisez-vous ! Siffla-t-elle alors qu'il allait s'appuyer nonchalamment contre les barreaux comme il aurait pu le faire suite à toute conversation anodine. Vous... Vous croyez que j'ai voulu ce qui est arrivé ? Vous croyez que j'avais envie de ça ? Oh bien sûr vous êtes un ex-militaire alors c'était facile de croire ce qui était écrit, après tout une femme dans l'armée qu'est-ce que c'est à part un élément faible ?! Vous avez peut-être changé de carrière mais vous êtes toujours pareil, un militaire, un pur et dur. Vous vous reteniez de répondre physiquement à notre conversation.. mais allez-y, je vous en prie. Il suffira de faire appel à la cour martiale et vous serez acquitté innocent pour ça tandis que ma vie à moi sera détruite encore, pour l'exemple. Mais peu importe n'est-ce pas ? Peu importe que ce qui s'est passé m'empêche encore de dormir ou que je n'arrive toujours pas à le dire avec des mots précis. Absolument pas grave, ce qui comptait c'était que les trois autres s'en sortent et continuent à vivre tranquillement, pas du tout inquiétés. Vous croyez tout savoir parce qu'un autre militaire a écrit ce dossier et que vous leur faites confiance mais vous ne savez rien ! Alors oui j'ai du mal à faire face à mon passé comme vous dites mais et vous ? Pourquoi dans votre cas cela paraitrait normal et pas dans le mien ? Parce que vous êtes un homme ? Parce que vous avez été en terrain ennemi ? Je n'ai même pas eu besoin d'y aller pour en rencontrer des ennemis alors ne venez pas me parler de mon passé sans savoir !
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Mer 16 Déc 2015 - 17:51
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Stephen haussa un sourcils, les bras croisés toujours adossé aux barreaux de la cellule. Il observa et écouta Eleanor s'énerver et lâcher le tout. Petit à petit, le détective ne se sentit pas mieux, l'énervement n'arrangeait pas les choses et lui faisait dire des conneries qu'il pourrait facilement regretter. Il avait écouté l'ancienne militaire et il était resté silencieux : pas de réponse. Pendant quelques minutes, ils étaient là, à ne rien se dire... Jusqu'à ce que Stephen décida de reprendre la parole et en étant calme. " Une femme était dans mon équipe, en Afghanistan. Elle s'appelait Claire. Contrairement à vous, elle était sur un territoire hostile et elle avait deux d'ennemis : les afghans et nous. Oui, les femmes n'ont pas leur place dans cette violence et c'est normal. Je ne sais pas ce qui s'est réellement passé à la Navy pour vous, mais je sais que pour Claire, la majorité faisaient tout pour rendre la vie impossible et ne respectent pas la personne qu'elle était... Ainsi que vous. Elle a vu des horreurs, elle a subi les railleries de mes anciens camarades et le chef ne se bougeait pas le cul pour améliorer sa situation. Quand on était revenu du terrain, elle a voulu démissionner de l'armée parce que ce qu'elle vivait était insoutenable et elle ne pouvait pas se plaindre car elle l'avait déjà fait à plusieurs reprises et plusieurs fois on l'avait fait se taire." une pause et il soupira, observant toujours les flics qui bougeaient de loin, sans vraiment regarder Eleanor. " Elle a finit par se suicider. Y a eu enquête et bien sûr ça n'a rien donné. On m'a fait taire aussi. Depuis, je ne fais jamais confiance ce qu'écrit un militaire dans un rapport, car ils ont tendance à fabuler et surtout à rajouter des détails qui n'existent pas. Et c'est à cause de leur dossier que ce suicide est passé sous silence." Il tourna la tête pour observer l'ex-militaire qui était à l'autre côté de la cellule " Ce que je veux en venir là-bas Eleanor... Oui j'ai lu votre dossier, mais ça fait pas de moi quelqu'un qui sait tout de vous. Mais j'ai un peu ressenti cette impression de déjà vu. Vous ne savez rien de moi non plus, ni de ce que j'en pense vraiment et c'est bien beau de me mettre dans le même sac que tout le monde."
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Mer 16 Déc 2015 - 18:15
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Elle ne pensait plus pouvoir tenir ses nerfs plus longtemps. L'ennui avec elle, c'était qu'il n'était pas question de grande crise de colère mais plutôt de larmes et tremblements et il était hors de question de se montrer ainsi. Quelle image cela donnerait. Surtout à quelqu'un qui semblait déjà s'être fait un avis. Lorsqu'elle avait été le trouver durant son repérage, elle avait cru qu'il comprenait, qu'ils passeraient ça sous silence mais il n'en était rien. En réalité, elle pensait qu'il était pour les trois hommes qui avaient changé sa vie, qu'il était d'accord avec eux et puisque les trois hommes n'étaient plus ici, elle n'avait personne sur qui se défouler mise à part Stephen Layne.
Mais il parla ensuite et elle ne comprit pas bien où il voulait en venir. Elle le laissa cependant continua et fut totalement perdue. Désolée pour lui, désolée de s’être emportée et ne comprenant même plus ce qu'il pouvait penser. Je suis désolée... pour votre amie. L'armée a sans doute évolué depuis lors mais malheureusement trop tard pour nombre de personnes... Elle s'assit finalement, lasse de cette soudaine bataille face à lui et d'avoir du protéger ses positions. Je pensais... à ce que vous disiez, j'ai cru que vous pensiez que ce qui est arrivé était normal ou bien était de ma faute. J'ai mis du temps pour accepter que je n'en étais pas responsable, que je n'étais pas ce que les militaires ont réussi à dépeindre de moi et me faire croire que je n'avais rien à faire dans l'armée. Elle se pencha, cachant un instant son visage entre ses mains enlevant les traces des émotions de la seconde précédente. Mais je pense que vous avez tord. Une femme a tout autant sa place qu'un homme. Elle n'est pas plus fragile, ni moins apte. Ce sont les hommes qui l'entourent qui acceptent mal qu'elle puisse être leur égale. Lorsque l'on parle des droits des femmes, il est parfois difficile de faire comprendre aux hommes que l'époque a changé et que nombre de femmes ont prouvé être au même niveau qu'eux. C'est ce qui les rend mauvais. Il suffirait même qu'elle soit meilleure pour déclencher un élan de jalousie. C'est humain et bien masculin dans certains cas. Ce n'est que ça qui crée des problèmes et non pas les capacités des femmes. Une pause, calme elle termina : Pour votre amie. Je sais qu'il est trop tard mais vous pourriez encore agir pour que les différents facteurs humains de son unité reconnaissent leurs fautes. Des groupes, des défenses ont été mises en place pour aider en ce sens. Vous pourriez, en sa mémoire...
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Jeu 17 Déc 2015 - 4:28
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Stephen s'était définitvement calmé après avoir raconté cette histoire. Au moins, ça lui avait permis d'être un peu plus lucide, il soupira et se mit à écouter. Malgré tout ce qu'ils s'étaient dis plus tôt, ils parleraient de toute façon de l'armée peu importait la situation et cela déplaisait Stephen. Pourtant il avait raconté une de ses mauvaises expériences dans l'armée. Il secoua la tête pour répondre que non, ce n'était pas de sa faute, ce n'était pas là où il voulait en venir surtout. Elle s'était calmée elle aussi : tant mieux. Quand ils se hurlaient dessus à l'instant, ils auraient très bien pu venir aux poings surtout étant donné l'impulsivité de Stephen.

" Je pourrai." répondit-il quelques secondes après la dernière parole de Bennet. " Je pourrai oui..." mais quelque part, au fond de lui, il ne le ferait pas, il le savait car tout le monde allait déterrer son dossier militaire pour savoir s'il était une bonne personne, une personne à croire. Stephen savait qu'il ne l'était pas. " Franchement, les femmes dans le monde du travail, ça ne me dérange pas du tout. Qu'une femme soit présidente des USA, dirigeantes d'une entreprise, directrice d'un hôpital, chirurgiennes... Vraiment je suis pas contre. Mais juste..." une pause, le temps de trouver les réponses. Il soupira à nouveau " ... Les femmes ne devraient pas voir une telle violence que moi j'ai vu. Ni subir une telle pression psychologique en plus de la mentalité des soldats dans l'armée. Vous avez un beau parcours, votre père a sûrement dû vous y aider. Mais ça ne vous a pas aidé à vous faire aimer des autres. Surtout que la majorité ne viennent pas d'un milieu militaire... " C'était vrai, c'était souvent des gens qui étaient en échec scolaire et qui avaient pris l'armée comme dernier choix, des gens qui n'avaient pas spécialement appris à respecter l'autrui. Il fronça les sourcils quand il vit le mouvement de l'autre côté de la pièce, chez les policiers. " Mais vraiment, les femmes militaires moi je les respecte. C'est assez courageux de tenter l'armée." Pourtant ça n'empêchait pas à Stephen d'être très mitigé, voire dans le non définitif de voir une femme militaire. Pas parce que c'était une femme tout simplement. " Hm.. Ça bouge de l'autre côté..."
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Jeu 17 Déc 2015 - 4:42
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Si la discussion s'était calmée, elle semblait toujours autant importante ou du moins plus importante que de parler du beau temps. Elle était sans doute trop fière pour regretter ou même s'excuser de la gifle mais trouva un semblant de choix pour s'excuser dans la conversation.
Mon père ne m'a pas vraiment aidé. Il n'a pas de suite accepté que je me dirige dans cette voie. Il a simplement fini par soutenir mon choix mais ce que j'ai fait ou n'ai pas fait ne dépendait que de moi. Et ce n'est pas tant une femme qui ne devrait pas voir ces horreurs que tout militaire. Je ne sais pas ce que vous avez vécu et je ne le souhaite sans doute pas mais cela vous a touché également et homme comme femme en arrivent à des extrémités comme votre amie après avoir vu des choses terribles. Ce n'est donc pas tant du fait qu'elle soit une femme que du fait que l'on soit tous humains. Et il termina par parler d'un choix courageux ce à quoi elle aurait une nouvelle fois bien voulue rappeler que c'était un choix courageux pour tout le monde mais il continua à parler et elle se releva, le rejoignant pour regarder ce qu'il se passait. En voyant deux policiers dont l'ami de Stephen arriver, elle crut comprendre qu'il ne resterait pas plus longtemps dans cette cellule et tant mieux. Une chose de moins qu'elle aurait à se reprocher... Je crois que c'est votre billet de sortie. Sourit-elle en s'éloignant de la porte de la cellule tandis que le privé devait sortir.
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Jeu 17 Déc 2015 - 5:17
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Contrairement à ce que les autres pouvaient penser, Eleanor n'avait pas vraiment été aidée par son père. C'était juste la réputation de ce dernier apparemment, il l'avait seulement soutenue dans les choix. Stephen préféra se taire, Eleanor partait du principe que c'était l'être humain dans tout ceci, que ce n'était pas l'homme ou la femme. Au contraire, le détective privé pensait que les femmes étaient plus sensibles que les hommes en réalité.

L'ex-cliente le rejoignit pour observer ce qui se passait et elle pouvait reconnaître Sam parmi les deux flics. " Yep." lâcha le détective alors qu'elle s'éloignait, lui il se mit devant la porte de la cellule, prêt à sortir. " Stephen... Tu dois une amende pour avoir frappé un agent en fonction." fit Sam en soupirant alors que l'autre policier était en train d'ouvrir. " En fonction ? Il mangeait lui." " Chut. Fait pas le malin." " Sérieusement, vous avez fini par trouver que ce n'est pas moi ?" " Ouais, tu as un alibi au moment du vol, plusieurs témoins peuvent le confirmer. Et ... Le médecin légiste vient de faire une dernière vérification à ta demande." Stephen fut sorti et prit le dossier que Sam venait de lui tendre alors que l'autre policier partait. " Eh Stephen tu t'es fais giflé ?" " Tais-toi." Sam se tut alors que le détective lisait le dossier. " Hm.. Je dois y aller, tu me rejoins à mon bureau ?"" Hmhm." fit le détective qui avait toujours le regard rivé sur le dossier, alors que Sam partit pour laisser à nouveau les deux protagonistes seuls. " ... Quel débile." lâcha Stephen refermant le dossier, un regard agacé. " Un soucis en moins à se faire : le médecin légiste dit que c'est plutôt un homme qui aurait attaqué Terry et non une femme de votre carrure."
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Jeu 17 Déc 2015 - 5:27
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Elle a nouveau se retrouver seule mais finalement vu la tournure de la conversation, c'était sans doute mieux ainsi et puis, elle n'avait pas fini de compter les tâches au sol la dernière fois. Elle laissa Stephen sortir, écoutant l'échange et ne pouvant empêcher une sourire de s'étendre en entendant parler de la gifle. Non, finalement, elle n'était pas désolée pour ça. L'autre policier finit par les laisser à nouveau, chacun d'un côté des barreaux et elle l'interrogea du regard, ce à quoi il répondit à l'explicative.
Mais apparemment ça ne suffira pas, autrement je ne me trouverai plus là. Il reste les preuves matérielles. Et puis étant donné ce qu'ils ont commencé à dire de vous, ils seraient près à me coller le premier complice possible venu. Répondit-elle avec un soupir, toujours aussi peu certaine de s'en sortir ce coup-ci.
Vous devriez y aller tant que vous êtes libre et éviter de frapper d'autre agents au passage même si vous avez l'air d'adorer ça... Vous aviez fait ce que vous pouviez maintenant il faut laisser la justice suivre son cours.
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 17 Déc 2015 - 6:14
Invité
Il espérait tout de même que l'histoire de la gifle n'aille pas dans les oreilles du chef, quoique ... Il voudrait peut-être la remercier pour avoir donné une gifle, parce qu'il le méritait. Le détective privé soupira à cette pensée qui ne lui plaisait pas. " Ouais ..." lâcha-t-il, il semblait ne pas vraiment écouter, car il avait apparemment une idée derrière la tête. " C'est pas une histoire de dette ... On dirait ... " Il releva la tête quand elle lui disait qu'il devrait y aller. " Ah .. Oui. Je vais aller voir Sam et je vais demander à ce qu'on vous apporte à manger. Cuisiné par Sam lui-même. Il fait de la bonne cuisine." et il soupira agacé qu'on lui parle de frapper encore et encore. " Et je ne frappe pas les agents de mon temps libre. " Et il s'en alla avec le dossier pour retourner voir Sam. Demander la cuisine pour Eleanor et aussi, des détails en plus sur l'affaire qui devenait de plus en plus floue, comme quoi ... Il était sûr que ce n'était pas elle et que son dossier judiciaire militaire ne faisait pas d'elle la coupable. Il y avait encore une erreur dans cette justice et il n'allait pas laisser passer cela : c'était pour ça que Stephen restait têtu et n'allait pas abandonner;
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Olivia A. Nelson
Olivia A. Nelson
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Ven 18 Déc 2015 - 18:34
Olivia A. Nelson
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