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Rien de cassé ? [Aaron & Lester]

Anonymous
Invité
Invité
Jeu 3 Mar 2016 - 15:27
Invité
Nous avions beau expliquer que nous n’y étions pour rien, et que le rôle d’un juriste n’est pas de passer outre la loi, monsieur Andrews était furieux. Si furieux qu’il me gratifia d’un vilain coup dans les côtes qui me fit tomber à terre. Moi qui, en travaillant dans un cabinet d’avocat, en tant que juriste salarié, pensais être à l’abri de tout problème et ne courir aucun risque, je m’étais bien fourvoyé. Enfin, toujours est-il qu’après que la police soit intervenue, je me rendais à l’hôpital afin de vérifier que tout allait bien. Il faut dire que l’homme n’y était pas allé de main morte, et que je sentais encore le poing américain frapper ma chair. Pourtant, j’étais plutôt endurant à la douleur, mais j’étais du genre anxieux, et je préférais aller vérifier que médicalement tout allait bien.

Arrivé à l’hôpital, on  me fit attendre quelques instants. Comme j’eus de la chance, je n’eus pas à attendre trop longtemps avant que vînt mon tour. Un homme d’une trentaine d’année, plutôt avenant, s’occupa de moi.  A mon grand désespoir, il s’avéra que ce dernier n’avait pas sa langue dans sa poche, et qu’il déversa un flot de paroles ininterrompu, ce qui eut le don de m’agacer, moi qui aimais les phrases courtes, concises, le silence et le calme. Je pris sur moi afin de rester calme et courtois, même si j’imagine que je n’avais pas dû me montrer de la plus grande cordialité à son égard depuis le début de la consultation.

-Bon, rien de bien grave n’est-ce pas ?

J’espérais que l’infirmier me laisserait vite rentrer et me dirait que je n’avais en effet rien de bien méchant, parce-que je n’avais pas la moindre envie de m’attarder encore ici. Non seulement le lieu ne m’était pas agréable, mais les paroles incessantes et inutiles de l’infirmier portaient aussi sur mes nerfs.
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Aaron T. Weeler-Leev
Aaron T. Weeler-Leev
HABITANT DE SIDEBAY ▬
RAGOTS : 332
Jeu 3 Mar 2016 - 18:59
Aaron T. Weeler-Leev
Cela faisait quelques semaines maintenant qu’Aaron sortit du coma. Le pauvre homme fut plongé dans un profond sommeil durant quatre mois, suite à une fusillade dans une pharmacie de la ville. Prise de panique, le pauvre homme avait attiré l’attention du braqueur qui avait préféré lui envoyer deux balles en plein ventre. Enfin, aujourd’hui, il se sentait réellement mieux. Weeler-Leev reprenait le travail depuis quelques jours et tout allait pour le mieux. En ce moment, il se trouvait à bosser aux urgences où un jeune homme s’était déplacé jusqu’ici suite à un violent coup en plein ventre. Aaron lui fit passer plusieurs tests dont un rayon X pour être certain que rien n’était brisé. Un médecin résident vint le voir jusqu’à ce qu’il conclut que tout était bon, c’était au tour du jeune infirmier de reprendre le contrôle. Il reçut un appel pour l’avertir que les résultats étaient arrivés du laboratoire. L’homme s’absenta un moment et revint voir son patient un grand sourire aux lèvres. « Oh Monsieur Grayson, j’ai de bonnes nouvelles, d’excellentes même. Vous n’avez rien de cassé, tout se porte bien pour vous. Vous avez une ecchymose qui devrait guérir dans les semaines à venir. Cependant, nous attendons encore vos analyses de sang, idée qu’aucun caillot ne se soit créé durant le coup. » Dit-il en gribouillant quelques notes dans son dossier. L’homme releva la tête d’un grand et franc sourire. « Donc, vous venez d’où mon cher monsieur ? Moi je suis de Sidebay, j’y ai toujours vécu même. Il est vrai que j’ai vécu un bon quatre mois au pays du sommeil, parce qu’on m’a tiré dessus et j’ai été dans le coma, mais je me porte beaucoup mieux maintenant ! On en rate des choses en quatre mois, vous n’imaginez pas ! Ils ont sorti un nouveau tome de ma série de livre préféré ; la princesse et le dragon et Richard a été tué dans Amour Passionnel ! » Parlant d’un soap opéra de grand-mère.
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 4 Mar 2016 - 13:21
Invité
Après être resté seul durant les quelques instants pendant lesquels l’infirmier était parti vérifier quelque chose, il revint, un dossier à la main, griffonnant quelques notes. Puis il m’annonça que je n’avais rien d’autre qu’une ecchymose. Quand on nous annonce cela, on est soulagé, et on se dit généralement qu’on doit avoir l’air ridicule à venir consulter pour rien, mais mieux valait s’assurer que rien n’allait mal plutôt que de s’en rendre compte un jour d’une façon autrement plus désagréable. Cependant, il me précisa qu’il fallait encore vérifier qu’aucun caillot ne s’était formé. Ce dernier point maintint un petit peu l’attente afin de savoir si oui ou non je sortirais indemne de ma mésaventure avec monsieur Andrews.

-Merci beaucoup.

A peine eussè-je refermé mes lèvres sur ces deux mots que l’homme remit en branle son moulin à parole, et commença à me raconter sa vie. Je n’avais jamais trouvé intéressantes les vies des autres. Il me raconta qu’après s’être fait tiré dessus, il resta quatre mois dans le coma. Aussi insensible que l’on soit, on ne peut qu’éprouver de la compassion pour ce genre de situation. Peut-être son habitude de parler tant s’explique par le fait que pendant quatre longs mois il n’a pas pu débiter une seule parole ? J’en appris aussi sur ses lectures et ce qu’il regardait à la télé. Je prenais d’ailleurs avec dédain ces derniers éléments qui ne me semblaient que fort ineptes. Je me trouvais cependant contrait par le minimum de savoir-vivre qui me restait, de répondre à ses interrogations.

-Je suis de San Diego, cela ne fait qu’un an que je suis à Sidebay.

Puis, face au spontané élan de prolixité de l’homme, je me trouvais un peu bête de ne pas aligne plus de mots que cela. La question se posait alors de savoir si j’avais envie de faire quelque effort pour me montrer un petit peu agréable avec lui. Voyant sa mine d’an contrit, je me dis que ce ne serait pas une mauvaise chose que de faire montre de sympathie. Ce genre d’élan de générosité ne m’arrivait que rarement, mais n’était accompagné ni d’aucun sourire ni d’aucun clin d’œil complice, ma bonté avait tout de même ses limites.  

-Vous vous êtes fait tiré dessus ? J'imagine que ce ne doit pas être un souvenir très agréable à ressasser... quant à ce livre, La Princesse et le dragon... je n'en avais encore jamais entendu parler.
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Aaron T. Weeler-Leev
Aaron T. Weeler-Leev
HABITANT DE SIDEBAY ▬
RAGOTS : 332
Lun 7 Mar 2016 - 12:49
Aaron T. Weeler-Leev
Bien que n’importe quel individu ait constaté le manque d’intérêt que lui portait son patient en lien avec tout le blabla qu’il déblatérait depuis plusieurs minutes déjà, pour Aaron, ce n’était qu’un regard, il ne détestait personne. Il aimait parler et continuait à enchainer les mots sans aucune gêne ni recule. Au final, ça lui amenait autant de bons côtés que de mauvais. Il fallait dire que le pauvre infirmier n’avait pas eu l’enfance facile et même aujourd’hui. Il s’avérait être parfaitement entouré par les femmes de sa vie, mais autrement, c’était plus compliqué. D’un naturel avenant, l’homme reprit son grand sourire suite à la réponse que lui fournit son patient. « Et bien, ça montre pourquoi je ne vous ai jamais croisé jusqu’à présent ! Cette ville est vraiment très charmante vous allez voir ! C’est vrai qu’il vient d’y avoir un meurtre… cette pauvre madame Watters, je l’adorais, c’était réellement une femme des plus charmantes. Je lui prêtais souvent mes enregistrements VHS des feux de l’amour lorsqu’elle n’arrivait pas à faire fonctionner son enregistreur ! J’imagine que son mari doit être mort de tristesse ! D’ailleurs, je vais lui préparer quelques petits plats maisons. Je suis un merveilleux cuisinier vous savez ! » Le rouquin lui posa une question plus personnelle, mais Weeler s’en fichait, il répondit en souriant malgré tout. « Ouais, c’était une tragédie ! J’allais chercher la prescription de ma grand-mère à la pharmacie quand un homme est entré et nous a gardés en otage. Un vrai fou, d’ailleurs, je le connaissais de l’époque du lycée, il passait son temps à me ridiculiser et à amener tout le monde contre moi. Quand j’ai fait une crise de panique, il m’a tiré dessus…. Ça m’a fait aussi mal que tout ce qu’il m’avait fait subir dans ma jeunesse. » Dit-il, reprenant une moue triste, près de laisser couler une larme.
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Anonymous
Invité
Invité
Mer 9 Mar 2016 - 13:44
Invité
Après que j’eus décidé d’être poli –gentil ?- l’infirmier me débita d’une traite toute l’histoire de sa vie. Face à son débit incroyable, je commençais à me demander si je n’avais pas commis une erreur en lui parlant gentiment, et si je n’aurais pas plutôt du me taire. Il me parla d’une histoire de meurtre qui avait eu lieu il y a peu. Je ne connaissais pas grand-chose de cette histoire, mais je trouvais plutôt ça morbide. Cependant, le ton qu’affectait le jeune homme semblait tout aussi gai et enjoué lorsqu’il parlait de ce genre de chose que lorsque, avec plein d’étoiles dans les yeux, il me faisait un résumé de ses livres préférés, comme il l’aurait pu faire de son parfum de glace favori. Décidemment, ce type était un vrai gamin. J’avais appris maintenant que l’homme regardait Les feux de l’amour –ce qui était terriblement pathétique et mielleux- et qu’il était bon cuisinier. La cuisine était quelque chose que j’aimais bien –même si je n’avais que la peau sur les eaux- aussi je me permis de renchérir sur ce sujet.

-Ah oui ? Vous êtes bon cuisinier ? Moi-même j’adore cuisiner voyez-vous !

Il devenait patent que si mes phrases n’excédaient guère la douzaine de mots, ses tirades étaient d’une longueur peu commune, et c’était lui qui tirait la conversation. Même s’il me fatiguait quelque peu par sa jovialité, sa prolixité et sa candeur d’un enfant de trois ans (au moins cela me changeait de tous les débauchés qu’il y avait en ville) je trouvais un petit quelque chose, je ne saurais dire quoi, qui faisait que je ne le trouvais, tout compte fait, pas si agaçant que ça. Peut-être était-ce justement le fait qu’il avait l’air, semblablement à moi-même, d’être ignorant des plus basses choses de notre société, et d’avoir une relation aux autres problématique, bien que certainement moins conflictuelle que la mienne. Et puis, en prime, il avait une bonne tête.

-Je comprends… je ne connaissais pas cette Madame Watters…

Vu qu’il semblait triste en évoquant les souvenirs douloureux de son agression, je préférais détourner la conversation sur un autre point qu’il avait évoqué un peu plus tôt. Décidemment, me faisais-je plus sensible que je ne m’étais jamais soupçonné pouvoir être ?
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Aaron T. Weeler-Leev
Aaron T. Weeler-Leev
HABITANT DE SIDEBAY ▬
RAGOTS : 332
Jeu 10 Mar 2016 - 19:57
Aaron T. Weeler-Leev
Continuant dans sa lancée, l’homme voyait bien que le rouquin appréciait la conversation. Jusqu’à maintenant, il n’avait pas semblé énervé ou méchant. C’était un bon début. Le jeune infirmier continuait donc à parler et à sourire. Il se sentait plutôt bien en ce moment et pourrait peut-être considérer un homme comme un ami pour une fois ? Habituellement, ils étaient toujours si méchants avec lui. « Ouais, je ne veux pas me venter, mais je suis un excellent cuisinier. Depuis que j’ai l’âge de me lever sur une chaise de cuisine je fais à manger. J’ai appris avec ma mère, ma grand-maman que j’adore et qui est une vraie pro, puis aussi mes sœurs. Je fais presque tout chez moi. J’ai mon petit jardin que je cultive avec beaucoup d’amour. Si vous aimez cuisiner, on pourrait se voir un de ses jours et faire la popote ! J’aimerais beaucoup gouter à ce que vous faites ! Je fais un roti basmati aux poireaux et aux herbes de Provence à tomber, vous verrez ! Ah justement, j’ai cuisiné une soupe à l’orge du printemps pour diner, si vous voulez, je pourrais vous donner un plat. J’amène toujours deux portions de mon repas au cas où je pourrais partager mon repas avec quelqu’un. » Avoua Aaron tristement, sachant qu’il mangeait souvent seul à l’hôpital.
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