And 'im feeling goog - Mattéo

Ce gâteau était un véritable délice, Mattéo le savait déjà, je pense que ce n’est pas la première fois qu’il le goutait. Matéo me dit alors que lorsqu’il dira ce que je pensais de ce gâteau, il fallait que je m’attende à ce que sa mère veuille me voir. J’esquissai alors un léger sourire « Je suppose que ce n’est pas la première fois qu’on lui fait ce compliment » oui si elle le faisait ainsi à chaque fois, elle avait déjà du entendre pas mal de compliments. Mais bon pour la rencontre avec la famille, on verra un peu plus tard, pas que je ne voulais pas, mais généralement je préférais attendre que tout soit vraiment concrétiser, et je pense que Matéo pensait plus ou moins la même chose.

« Viens là », un sourire se dessina sur mon visage en entendant les paroles de Mattéo, je vins alors me blottit contre lui. Et c’était très agréable, vraiment très agréable, vous pouvez me croire. Cela faisait très longtemps que je ne m’étais pas senti bien avec un homme. D’ailleurs généralement je n’invitais jamais personne chez moi, Mattéo était vraiment une exception, et je ne regrettais aucunement. Je me perdais un peu dans mes pensées, mais rien de bien méchant, je pensais juste à son retour, à notre premier jour de travail où il avait totalement ignoré le fait qu’on se connaissait.

Matteo haussa les épaules, il en savait rien en faite. Lui, lui disait toujours qu'il était excellent, comme le reste de la famille, mais bon c'était la famille. Il est clair que Matteo devrait ramener Cassia dans sa famille mais pas maintenant, c'était beaucoup trop tôt d'après lui. Il voulait prendre son temps, éviter de commettre des erreurs et surtout ne pas bruler les étapes. Bosser ensemble n'avait rien de simple alors le reste viendrait en temps et en heure.

Il la fit ensuite venir contre lui et la serra tendrement quand elle se blottit contre lui et qu'il passa son bras autour d'elle. "- La prochaine fois on sortira, on fera un truc tous les deux." il ne savait pas quoi mais ils auraient bien le temps d'y penser non ? Là, il était revenu un peu tard, mais cela n'empêcherait pas qu'ils prennent plus tôt pour planifier leur soirée. Matteo n'avait pas honte ni même peur de sortir avec elle, il ne comptait pas se cacher justement. Il voulait juste profiter, voir si cette histoire, cette liaison pouvait les amener quelque part. Alors il vint ensuite poser ses lèvres sur celles de Cassia, tout simplement parce qu'en avait envie.

Je me sentais bien avec Mattéo et encore plus quand j’étais tout près de lui, comme maintenant, tout contre lui. On faisait certes le même job, mais cela ne nous empêchait pas de faire d’autres choses ensemble, prenons l’exemple de ce matin par exemple. Et ça, c’était plutôt agréable. Mattéo me dit ensuite que la prochaine fois on sortira, tous les deux, « Oui, ça sera sympa, tu as déjà une idée en tête ? » Un truc, juste lui et moi. Avait-il déjà une idée ? Je ne savais pas trop, c’est pour cela que je lui avais posé la question.

Je sentis ensuite ses lèvres se poser contre les miennes. Je ne m’en lasse pas d’ailleurs. Je relève alors légèrement la tête « Tu crois que quelqu’un est au courant ? Pour nous… » Je parlais bien évidemment du travail essentiellement. Est-ce que nos comportements avaient changé au point qu’on remarque quelque chose ? C’était une question qui me trottait dans la tête depuis quelques jours.

"- Non, mais un truc qui nous change de d'habitude. Je sais pas... un ciné, une boite ? Partir quelque part un week end..." Matteo n'avait pas spécialement d'idée mais il est clair que faire autre chose qu'aller boire un verre après le travail serait forcément le bienvenue. Un truc qu'ils pouvaient faire tous les deux pour être ensemble et passer un bon moment. Matteo n'était pas encore prêt pour les courses, ce genre de truc là mais il était ouvert à toute proposition malgré tout. "- Et toi ?"
Oui, il avait aussi envie d'avoir l'avis de Cassia qui sait, elle aurait peu être une bonne idée.

Alors que Matteo l'embrassait tendrement, Cassia mis fin au baiser pour lui parler et ce qu'elle lui dit cassa un peu l'ambiance, mais en même temps ce n'était pas sa faute. Il haussa les épaules tout en la regardant. "- J'en sais rien du tout." il l'ignorait, il n'avait pas spécialement fait attention au regard des autres ces derniers temps et ne pensait pas non plus que son comportement avait beaucoup changé vis à vis d'elle quand ils étaient au travail. Alors sur le coup il n'était pas vraiment bien placé pour en parler. "- Pourquoi, ça t'ennuie que quelqu'un soit au courant ?" après tout autant savoir ce qu'elle avait dans la tête.

La prochaine fois, Mattéo voulait qu’on sorte, tous les deux. Cette idée me plaisait bien, alors je lui avais demandé s’il avait déjà une petite idée en tête. Il n’avait encore rien de bien précis, mais il avait énumérer quelques idées quand même. « Un week-end ? Ça serait super, mais encore faut-il être sûr de ne pas être rappelés au dernier moment » Oui il était déjà arrivé que mes jours de congés saute car nous étions sur une affaire difficile et qui avait duré plusieurs jours d’affilés. Bon après un cinéma était aussi une très bonne idée.

Toujours contre Mattéo, j’avais demandé à ce dernier si il pensait que quelqu’un était cou courant pour nous, je ne parlais pas dans le cadré privé, mais plus particulièrement au travail. On faisait comme d’habitude, nous n’avions rien changé de particulier, mais sait-on jamais après tout. Je n’avais pas honte de fréquenter Mattéo, au contraire. Mais si cela venait à se savoir au travail, cela risquerait d’amener des complications.  Il n’en savait rien, et me demanda si cela m’ennuyait que quelqu’un soit au courant, « Non, non, absolument pas, mais je ne voudrais pas que tu es des ennuis à cause de ça » Oui on était collègue et techniquement il était mon supérieur. Je passais une main dans mes cheveux, et me redressa légèrement puis dis « Désolé, je m’inquiète peut-être un peu trop, je ne voulais pas parler boulot… » dis-je en faisant une légère moue . Je vins alors l’embrasser tendrement, une façon à moi de m’excuser encore un peu.

"- Oui c'est sur.." et il fit une légère moue, effectivement ça pouvait poser problème. Mais faute de mieux ils pourraient très bien aller au cinéma ou faire ce genre de sortie ou rien ne les empêchait de le faire justement. Ils auraient bien tout le loisir de s'organiser un week end tous les deux plus tard, quand ils seraient sur de ne pas être dérangé justement à cause de leur travail.

"- Pourquoi tu penses que ça pourrait m'apporter des ennuies ?" Matteo réfléchis quelques secondes. "- Je ne crois pas que ce soit interdit, j'ai rien vu dans le règlement à ce sujet, tant qu'on gère et qu'on fait notre travail, je ne vois pas trop en quoi ça peu être gênant..." Oui, Matteo n'avait pas vraiment pensé à ça, mais il est possible que ce soit interdit, il fallait qu'il revoit le règlement tient, une occupation comme une autre dans les jours à venir. Elle lui dit qu'elle était désolé d'avoir parlé de ça mais il est clair que ça cassait un peu l'ambiance du coup. Mais bon, vu qu'elle vint l'embrasser juste après ça, ce n'était pas si grave. Et Matteo prolongea le baiser parce qu'il n'avait pas vraiment envie de parler boulot mais juste profite du moment présent en sa compagnie, parce qu'il ne savait pas s'il resterait pour la nuit finalement. Se voir tout le temps n'était sans doute pas la meilleure idée qu'ils aient eut.

Au départ je ne voulais vraiment pas évoquer le travail, surtout que nous n’étions pas en service, mais c’est une question qui me trottait dans la tête et je n’avais pas pu m’empêcher de la poser. Du coup, me doutant bien que je n’aurais pas dû, alors je m’étais excusé auprès de Mattéo, et je l’avais embrassé également. Une façon de m’excuser mais aussi parce que j’en avais envie tout simplement. Mattéo avait l’air quelque peu intrigué par ce que je venais de lui demander, Mattéo m’expliqua alors qu’il ne devrait pas y avoir de problème vis-à-vis du règlement. Mattéo ne voyait pas trop en quoi cela pouvait être gênant « Tu as sans doute raison » dis-je en esquissant un léger sourire. Oui il n’y avait peut être pas trop de question à se poser finalement. Je n’avais pas honte de fréquenter Mattéo, bien au contraire, mais je n’avais pas envie que certaine personne se mettent à parler sur notre dos, à propos de cette réaction. Mais peu importe, après tous les autres on s’en fiche, non ? Je reposai alors mon visage contre l’épaule de Mattéo, profitant de ce petit moment de calme.

Il est clair que Matteo était intrigué maintenant, parce qu'il n'avait pas pensé à ça tout simplement. Il était déjà bien assez occupé à un moment à essayer de ne pas céder à la tentation sans encore en plus devoir s'inquiéter des conséquences si jamais cela arrivait, puisqu'il était persuadé qu'il ne céderait pas. Et maintenant que c'était fait, il n'avait pas chercher plus loin, se contentant juste de ne pas s'inquiéter et de laisser les choses se faire entre eux. Mais maintenant que Cassia en parlait il est clair que certaines questions lui passaient par la tête et il aurait sans doute besoin de trouver des réponses. Et malgré ce qu'elle avait fait ensuite, cette question lui resta dans la tête et lorsqu'elle posa sa tête contre son épaule, il ne pu s'empêcher de lui demander "- Et ça t'ennuierait si ça venait à se savoir ?". C'est vrai, elle n'avait peu être pas envie qu'on le sache, ils n'en avaient pas parlé de ça en fait. Mais elle avait peu être envie de garder ça pour eux pour le moment, et pourtant elle avait accepté de sortir courir avec lui. "- Parce que moi je m'en fiche, j'ai rien à cacher..." Au moins elle n'aurait pas besoin de lui retourner la question.

J’avais certes évoqué le sujet, mais il n’était pas nécessaire non plus d’en parler plus. Peut-être même que j’en avais déjà trop dis en entamant la conversation qui sait. Je pensais alors que la conversation allait être close, après tout on était ici dans mon appartement et pas au travail. Mais apparemment, ma question avait fait venir en tête une question à Mattéo. Il me demanda si cela m’ennuierai que quelqu’un soit eu courant pour nous deux. Je me doutais que Mattéo allait me poser cette question. D’ailleurs lui me dit tout de suite que cela ne le dérangerait pas. Je me tournai alors vers Mattéo et plongeai mon regard dans le sien « Je n’ai rien à cacher non plus, et ça ne m' ennuierais pas du tout… ». On faisait notre boulot correctement après tout alors on ne pouvait rien nous reprocher. Je voulais que Mattéo le sache, c’était important je ne voulais pas qu’il pense que je voulais me cacher ou autre. Ce n’est pas du tout le cas.  Bon pour le moment on se voyait au travail certes, mais nous faisions comme si de rien n’était, du moins lorsque nous étions avec le reste de l’équipe. C’était tout nouveau entre nous. Mais hors du travail, je ne me cachais pas, Mattéo non plus d’ailleurs.

Matteo était d'accord avec ça, et ne pu s'empêcher de lui offrir un magnifique sourire avant de répondre à son tour, la regardant aussi bien dans les yeux. "- Alors si personne ne s'en rend compte c'est que ça n'affecte pas notre travail. Donc nous verrons bien dans les jours à venir ce qu'il en est." et pas la peine de se prendre la tête maintenant avec ça. Après tout, certains flics se mariaient avec d'autres flics alors ça ne devait pas être interdit. Juste que peu être ils pourraient les séparer, faire en sorte qu'ils ne soient plus dans la même' équipe de travail et encore Matteo n'en était pas sur. Il faut dire aussi qu'il n'était pas le genre à suivre les ragots et n'avait donc jamais rien entendu de tel là où il bossait avant et des relations il y en avait, seulement, les duos de travail n'étaient pas mixtes mis à part les patrouilleurs.
Puis il posa sa main sur la joue de Cassia et lui sourit à nouveau et ajouta "- Tu ne crois pas ?" pas la peine de s'en inquiéter maintenant, autant attendre et voir comment les choses se passent. Gérer ça au jour le jour c'est sans doute la meilleure chose à faire.

Bien qu’on est fini pas céder à la tentation et que tout avions entamé une relation, nous faisions toujours notre travail correctement. Mattéo semblait d’accord avec moi, puisqu’il ajouta même que si personne ne s’en rendait compte c’est que ce que nous vivions en dehors du travail, n’affectait pas ce dernier justement. Et il avait raison en disant qu’il fallait laisser couler, nous verrons bien d’ici quelques temps. Je n’avais pas quitté Mattéo des yeux. Il avait sans doute raisons. J’eu ensuite el droit à un énième sourire, et je ne pû m’empêcher de sourire à mon tour lorsque Mattéo posa sa main sur ma joue en me demandant plus ou moins une confirmation de ce qu’il venait de dire, « Si, tu as raison » . Je pensais de la même façon que Mattéo concernant ce qu’il pouvait se savoir ou non au travail.

J’esquissai un nouveau sourire, puis prit délicatement la main de Mattéo dans la mienne pour entrelacer tendrement nos doigts, je me redressai légèrement puis vins l’embrasser. On pouvait désormais clôturer, éventuellement, ce sujet de conversation, à moins que Mattéo voulait continuer, ce qui m’étonnerait tout de même.

Après ce qu'elle venait de dire et surtout ce qu'elle venait de faire, Matteo n'avait plus aucune envie de parler et ce, de quoi que ce soit. Il répondit simplement à son baiser et passa sa main dans le dos de la jeune femme, l'attirant encore un peu plus contre lui et la serrant délicatement. Il finit par lâcher sa main même si c'était agréable, ce n'était pas pratique, afin que cette même main vienne elle aussi se poser dans le dos de la jeune femme.
Ses lèvres avaient encore un léger gout de chocolat et ce n'était pas désagréable du tout et Matteo se surpris à sourire alors qu'il l'embrassait, amusé par tout ceci. Puis il mit fin au baiser pour reprendre son souffle et lui murmura "-J'suis pas sur d'avoir envie de partir maintenant.." même si ça ne faisait pas longtemps qu'il était arrivé, il savait très bien qu'il n'était pas obligé de rester là à chaque fois qu'il venait. Ils bossaient déjà ensemble, ils n'étaient pas non plus obligé de passer tous leurs week end ensemble et encore moins toutes leurs nuits. Mais partit comme ils étaient Matteo allait finir par apporter des vêtements et surtout sa brosse à dent chez elle, et inversement. Finalement, même s'ils prenaient leur temps, les choses étaient assez intense entre eux et ça allait assez vite. Ils finiraient par se lasser l'un de l'autre s'ils continuaient.
Et puis c'était sans doute sa manière à lui de lui demander de le mettre dehors gentiment et donc de cesser de répondre à ses baisers, ou à ce genre d'étreinte.

Le sujet était apparemment clos maintenant, et ce n’était pas plus mal. Je pense que c’était mieux de parler du boulot au boulot, et de la vie privé lorsque nous étions seulement les deux. Cela permettait de fixer quelques limites et ce n’était pas trop mal, on évitait ainsi de tout mélanger. Après que mes lèvres furent posées sur celles de Mattéo, je sentis ce dernier me serrer délicatement contre lui tout en passant ses mains dans mon dos. Je fus quelque peu surprise lorsque Mattéo me dit que maintenant il n’était plus sûr d’avoir envie de partir, je le regardai alors quelque peu amusée « Maintenant ? Ce qui veut dire que tu avais envie de partir ? » dis-je intriguée par ses paroles. Oui si Mattéo avait dit cela, c'est que avant ce tendre baiser il avait l'intention de partir d'ici peu, non ? Enfin, c'est ce qu'on pouvait comprendre.

Je me reculai très légèrement, il n’y avait rien de méchant dans ma question, c’était juste une simple petite question. Si Mattéo voulait partir il en avait le droit, je ne le forçais à rien du tout. C’était nouveau entre nous, alors on prenait notre temps, on y allait petit à petit.

Il fut surpris par sa question, il n'y avait même pas pensé. C'est juste qu'il ne pensait pas passer toutes ses nuits avec elle, alors oui, il avait pensé rentrer un peu plus tard. "- Envie.. non pas vraiment, c'est juste que  je pensais qu'on n'était pas obligé de passer toutes nos nuits ensemble, enfin du moins, quand on ne travaille pas..." et il haussa les épaules. Il est clair que son explication pouvait paraitre bizarre, mais d'une certaine façon il ne pensait pas que ce soit une bonne chose de toujours être ensemble, parce qu'il avait peur de se lasser justement ou de sauter des étapes, d'aller trop vite etc... chose que Cassia ne pensait peu être pas. Déjà bosser toute la journée ensemble s'était énorme alors en prime passer toutes les nuits ensemble ça faisait peu être trop. Quoi que pour l'instant il était loin de s'en plaindre. "- J'aime être avec toi je t'assure." il se sentait obligé d'ajouter ça parce qu'il avait peur qu'elle ne le prenne mal, qui sait.

Intriguée par les paroles de Mattéo, je lui avais demandé un peu plus de détails si on peut dire. Du coup cette fois-ci c’est Mattéo qui sembla surpris par ma question. Il donna alors quelques explications supplémentaires en me disant qu’il pensait que nous n’étions pas obligé de passer toutes nos nuits ensembles. J’avais bien compris ce qu’il voulait, dire il n’y avait donc eu aucunes ambiguïtés. Je pose alors mon regard sur Mattéo et souris légèrement « Je sais ce que tu as voulu dire, et je suis d’accord avec toi ». Je ne le prenais pas mal non plus, on avait besoin quand même de notre indépendance aussi vis-à-vis de l’autre. Notre relation était toute fraiche encore. De plus, on pouvait se voir tous les jours au travail. D’ailleurs, je n’étais pas le genre de femme très possessive qui voulait être à tout prix en compagnie de son copain, mari, et amant, peu importe, tous les jours, et vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jour sur sept non plus.

Je ne pû m’empêcher d’esquisser un sourire quand Mattéo ajouta par la suite qu’il m’assurait aimer être avec moi. Voulait-il me rassurer « Je sais, ne t’inquiètes pas. Et c’est réciproque » Comme ça, si ça pouvait également le rassurer de son côté, c’était parfait.

"- Mais c'est clair que là, pour le moment, je n'ai pas envie de partir." et ça pouvait aussi bien se voir dans la manière dont il la regardait que dans son comportement. Il ne fallait pas être bien doué en relations humaines pour voir qu'il n'avait absolument pas envie de s'en aller pour le moment. En même temps c'était sa faute, elle n'avait pas à le recevoir en tenue de nuit, mais si sa tenue n'avait rien de très sexy ni quoi que ce soit, c'est juste que ce n'était pas le genre de tenue qui donnait envie de s'en aller tout simplement. Il ne faudrait pas grand chose pour qu'il la déshabille, ça serait rapide en plus et puis il faut bien le dire, jusque là elle était attirante alors il n'allait pas non plus s'en priver. Le jour où il n'aurait plus envie de la déshabiller serait déjà un signe comme quoi ils n'ont plus rien à faire ensemble et donc là on en était loin. "- Va falloir que tu me mettes à la porte ma belle." et il était sérieux, parce que là, l'option retour à la maison était totalement impossible, absolument pas envisageable pour lui. Il y avait trop de tentations par ici.

J’ai toujours aimé avoir une certaine indépendance, et même quand j’étais avec quelqu’un, comme c’est le cas en ce moment avec Mattéo. Et apparemment, Mattéo ressentait ce même besoin. Je n’avais pas vraiment mal prit ce qu’il venait de dire, je pouvais comprendre. De plus, nous travaillions ensemble, c’était une donnée à prendre en compte.

Mais Mattéo m’annonça que là tout de suite, il n’avait pas envie de partir. Je souris à sa remarque et approcha mon visage du sien « Oh, vraiment ? » dis-je amusée par son comportement. Moi le mettre à la porte ? Je ris légèrement, et fis une légère moue par la suite « Je ne sais pas si j’en serais capable… » dis-je plus ou moins amusée. Mettre Mattéo à la porte ? Etait-ce en envisageable pour moi ? J’avais des doutes. Je continuai alors à regarder Mattéo et pris une nouvelle fois la parole « Tu veux vraiment partir maintenant ? » j’esquissai un léger sourire. J’attendais une réponse, même si j’étais amusée par la situation et le comportement de Mattéo. Et encore j’étais gentille, je pourrais très bien ui donner encore plus l’envie de rester si vous voyez ce que je veux dire.

"- Oui, vraiment..." il fallait vraiment qu'elle le mette à la porte, parce que pour le moment il n'avait aucune envie de partir, alors que dans le fond c'était sans doute mieux qu'il le fasse. De toute façon il partirait avant ou après le petit déjeuner mais il partirait forcément. Donc le plus tôt serait le mieux. Ce n'était pas sa faute si Cassia était désirable, c'était d'ailleurs pour ça qu'il n'avait pas réussit à lui résister plus longtemps. "- Maintenant.. peu être pas.." puis il fit un léger sourire "- je peux pas te résister quand tu me regarde comme ça.." elle le regardait comme elle avait l'habitude de le regarder, dans le priver du moins, parce qu'il est clair que si jamais un jour elle venait à le regarder comme ça alors qu'ils bossaient, le pauvre serait dans un état pitoyable.
C'est dingue quand même qu'il n'arrive pas à tenir ses engagements quand il était avec elle. Impossible pour lui de lui résister alors qu'il ne voulait pas avoir une relation hors travail avec elle, et pourtant malgré ça il l'avait fait. Il ne pouvait pas se décider à partir alors qu'elle était là en face de lui et qu'elle était tout simplement proche de lui. Qu'est ce qu'elle avait que les autres femmes n'ont pas ? même Matteo n'était pas capable de répondre. Dire que tout ça avait commencé à l'époque du lycée, déjà là, elle était irrésistible.

Je dois bien avouer que cela m’amusait de voir Mattéo tiraillé entre el fait de vouloir partir, et le fait de vouloir rester ici. Je sais qu’il avait sans doute raison en disant qu’il fallait tout de même qu’on garde notre indépendance, normal quand on débute une relation comme celle-là. Mais comment résister à la tentation ? Finalement, Mattéo semblait avoir changé d’avis, il ne semblait plus vouloir partir maintenant. Un sourire se dessina alors sur mon visage, j’approchai mon visage du sien doucement, sans quitter son regard, « C’est bon à savoir… » dis-je en m’approchai encore un peu plus de lui. Oui c’est toujours bien de savoir ce genre de petites choses, il ne pouvait pas me résister quand je le regardais de cette façon, je n’allai pas l’oublier.

Je finis par déposer une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes, « je sais qu’on n’est pas obligé de passer toutes nos nuits ensemble, mais là ce n’est pas encore la nuit… » dis-je amusée, non je ne voulais pas qu’il parte, du moins maintenant, et je pense que Mattéo devait penser la même chose que moi.

"- Non profites pas non plus..." lui dit t'il un peu amusé malgré tout. Il ne pouvait pas nier qu'il appréciait la façon dont elle le regardait justement, mais il est clair qu'il ne fallait pas qu'elle en abuse parce que sinon il allait devenir chèvre le pauvre.
Mais vu comme elle s'approcha ensuite de lui, difficile de résister ou même de tenir ses engagements dans ce genre de situation. Cassia était tellement belle et tellement attirante qu'il était quasiment impossible de lui résister ou même de la repousser, surtout maintenant qu'il avait céder à la tentation. Il fut un peu déçu quand elle cessa de l'embrasser, même si ce n'était que du bout des lèvres, mais ce qu'elle lui dit le fit sourire. "- T'as sans doute raison, mais ça me ferait partir comme un voleur après et j'ai pas envie que tu penses que je ne viens que pour ça.." et malheureusement il ne pu faire autrement que poser à nouveaux ses lèvres sur les siennes et passer ses bras dans son dos, il n'avait aucune envie qu'elle lui échappe. Mais jamais il ne la forcerait à rien, il la respectait trop pour ça.

Mattéo semblait d’accord avec moi sur le fait que là ce n’était pas la nuit mais la soirée, alors on pouvait très bien faire abstraction de ce qu’on avait dit tout à l’heure. Je m’arrêtais alors quelques secondes après la réponse de Mattéo, je haussai légèrement les épaules « Matt, ne t’inquiètes pas pour ça. Et je ne t'oblige à rien tu le sais... » dis-je en passant une main dans ses cheveux, après tout on était adulte, et on en avait déjà discuté tout à l’heure. On était à peu près sur la même longueur d’onde, alors s’il ne voulait pas rester cette nuit, je n’allais pas mal le prendre. Et je connaissais bien Mattéo, ce n'était pas le genre d'homme à profiter d'une femme, du moins pas avec moi, ce qu'il se passait entre nous c'était différent, je le sentais.

Puis Mattéo captura mes lèvres, et je sentis son bras derrière mon dos, je me collai alors à lui, prolongeant le baiser délicatement. Je me redressai légèrement afin de m’asseoir à genoux sur le canapé. Je passai ensuite une de mes mains derrière sa nuque caressant cette dernière des bouts des doigts. Je ne répondais plus de rien à présent.

"- ... je le sais..." Matteo était incapable de lui résister. Entre eux, ça n'avait rien à voir avec ce qu'il avait vécu ou connu. Est-ce que c'était en rapport avec leur adolescence, avec le fait que déjà au lycée il n'avait pas réussit à lui résister alors qu'il était avec une autre ? il n'en savait rien mais c'était particulier, c'était comme s'ils étaient fait l'un pour l'autre, du moins c'était l'impression qu'il avait. Aucune femme n'arrivait à le mettre dans cet état, aucune n'avait réussit à le faire agir de la sorte, jamais il n'avait flirté avec une autre femme qui il avait pu le faire avec elle. Pourtant, il en avait eut des occasions mais jamais il n'était arrivé à cette extrémité. Leur lien était particulier il en était certain.
Et à partit du moment où elle répondit à son baiser et qu'elle se mit plus à son aise pour venir y répondre, Matteo fut totalement submergé par son désir pour elle. Pourtant, il ne venait pas la voir pour ça, mais c'était plus fort que lui, c'était comme s'il en avait besoin, comme si c'était vital. Bien sur, on pouvait dire que tout ceci était du au fait que c'était tout nouveau tout beau, mais n'empêche, vu qu'ils étaient tout le temps ensemble au travail, il ne devrait pas avoir autant besoin d'être si proche d'elle non ? Lui non plus ne répondait plus de rien. Il se laissa totalement aller dans ce baiser, la poussant même à s'allonger sur le canapé pour être encore plus proche d'elle, comme à chaque fois qu'ils étaient proches d'ailleurs.

C’était important pour moi que Mattéo sache que je ne l’obligeais à rien. Entre nous, c’était tout nouveau alors je n’allais aucunement lui en vouloir si un jour il préférait rester seul, ou si il voulait rentrer chez lui pour passer la nuit. On avait tous besoin de ce genre de petit moment où on aimait être seul.

Nos lèvres s’étaient rencontrées pour une énième fois, et impossible de les défaire. Même en y mettant de la bonne volonté je ne voulais pas et je ne pouvais pas stopper ce baiser. C’était juste indéfinissable ce que je pouvais ressentir. Doucement, je vins m’allonger sur le canapé, entrainant avec moi Mattéo, je voulais qu’il soit proche de moi, le sentir contre moi. Je pouvais désormais passer mes mains dans son dos sous son t-shirt et sentir sa peau contre la mienne. Les seuls moments où mes lèvres quittaient les siennes c’était pour reprendre mon souffle et ça ne durait jamais bien longtemps. Mes mains, étant toujours dans son dos, je lui ôtai, d’une main experte, son t-shirt qui pour moi était de trop sur le moment.

Matt l'avait suivit, s'allongeant sur elle sans jamais l'écraser, chose pratique d'une certaine façon et les canapés ça n'était jamais le meilleur endroit pour ça, mais passons. Il la laissa faire ce qu'elle voulait et quitta ses lèvres juste le temps qu'elle lui retire son t'shirt et ainsi il aurait tout le loisir de lui faire la même chose juste après. Mais avant il la laissa caresser son dos ou même son torse, ce qu'elle voulait, de toute façon elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait, lui n'arrivait plus à lui résister. Ce n'était pas plus compliqué que ça. Le baiser reprit de plus belle et Matteo ne le lassait pas de la caresser, lui aussi était passé sous ses vêtements depuis bien longtemps déjà et caressait sa peau sans aucune retenue. Et quand il en eut assez, il releva lui aussi le haut de la jeune femme pour lui retirer et ainsi pouvoir coller son corps contre le sien, de peau à peau c'était encore plus excitant comme sensation.
Il ne savait pas s'il dormirait là ou non, mais ce qui est sur c'est qu'il resterait avec elle encore un moment, le temps pour eux de se rapprocher encore.

Une fois le t-shirt de Mattéo enlevé, je pouvais avoir accès à volonté à son torse, et je ne me faisais pas prier. Les baisers que nous échangions étaient de plus en plus intenses, comme à chaque fois. Je ne contrôlais plus rien, et Mattéo non plus d’ailleurs. Et c’était assez plaisant comme sensation, je dois bien l’avouer. Ce fut autour de Mattéo de retirer mon débardeur. Et sentir sa peau contre la mienne était juste une sensation divine, je ne m’en lassais vraiment pas. Tout comme sentir ses mains sur mon corps.

Assez vite, le reste de nos vêtements suivirent le mouvement, et terminèrent soit su le dossier du canapé soit à côté de celui-ci. Et encore une fois, comme depuis quelques temps maintenant, nos deux corps ne furent plus qu’un. Et c’était encore une fois une explosion de sensations exquises. Mattéo était vraiment un amant expérimenté et très attentionné. C’était un pur bonheur à chaque fois. Une fois ce moment de plaisir partagé terminé, je restai blotti contre Mattéo, reprenant doucement mon souffle et mes esprits, profitant encore de la douceur et de la chaleur de son corps.