J’étais là, blottie contre Mattéo, je ne pensais plus à rien, juste au moment présent. La télévision marchait encore mais j’en faisais totalement abstraction, ce n’était pas important, juste un bruit de fond comme un autre. Je me sentais vraiment bien avec Mattéo, et j’avais rarement ressenti cela avec un homme auparavant. Je pourrais rester des heures et des heures ainsi, contre lui. Mais je savais bien que cela n’était pas vraiment possible.
Je sentis la main de Mattéo se poser sur mon ventre et caresser tendrement ce dernier, je frissonnai à ce contact si doux, si délicat. Je vins alors instinctivement poser mon regard sur le sien, et lorsque nos regards se croisèrent je vis un sourire se dessiner sur le visage de Mattéo, ce qui me fit sourire aussi. Pas besoins de mots à ce moment précis, les regards suffisaient pour se faire comprendre. Je vins l’embrasser furtivement, comme pour lui voler un dernier baiser, avant de reposer ma tête sur le canapé, toujours en restant contre lui