John Rivest ~ This is a brand new start.

Doux ▬ Craintif ▬ Optimiste ▬ Loyal ▬ Calme ▬ Indépendant ▬ Passionné ▬ Têtu ▬ Égoïste ▬ Instable ▬ Tolérant ▬ Passif ▬ Curieux ▬ Vif d’esprit ▬ Est allergique à la noix de coco. ▬ Possède une grande maturité malgré un côté assez enfantin. ▬ Grand sportif et amateur de basket, il aurait pu passer professionnel si son père ne s’y était pas opposé. ▬ Dessine comme un pied. ▬ La musique n’est pour lui qu’un fond sonore, rien de plus. En gros, John n’a aucune fibre artistique. N’allez pas l’emmener dans une exposition quelconque, il n’y comprendrait rien. ▬ Déteste qu’on lui porte trop d’attention, de peur de se sentir enfermé dans une relation. ▬ Refuse catégoriquement qu’on le force à faire quelque chose. Même s’il se révèle être d’accord avec l’action à effectuer, il ne la fera pas par simple esprit de contradiction. ▬ N’aime pas qu’on le touche. ▬ Est autodidacte et s’intéresse aux articles de lois ainsi qu’à des bases de biologies et de sociologie. ▬ Lit très mal à voix hautes et possède une écriture illisible pour le commun des mortels. ▬ Son frère est la seule personne dont il accepte l’aide et les reproches. ▬ A eu de gros problème d’alcool et n’y touche plus aujourd’hui. ▬ Est très peu à l’aise à l’idée de montrer son corps. ▬ Ne parle jamais de ses parents, même lorsqu’on le lui demande. ▬ Adore les animaux, en particulier les chats.

❯ PRÉNOM : Justine.
❯ PSEUDO SUR LE NET : Kahn
❯  GE : 24 ans.
❯ VILLE / PAYS : Au fin fond de la France, au milieux des vaches et des paysans o/
❯ OÙ NOUS AVEZ-VOUS DÉCOUVERT? : Une pub sur PRD ( ou Bazzart..? Je sais plus… T^T )
❯ CE QUE VOUS PENSEZ DU FORUM? : Nul. Bouuh, pas bien ! Non, sérieusement, sortez pas encore le bûcher, j’adore le concept et le design *^*.
❯ CE QUE VOUS PENSEZ DE L'IDÉE DE FORUM À L'ANCIENNE (30 lignes maximum) : Top ! Pour quelqu’un comme moi qui reprend tout doucement le rp’, c’est juste fantastique comme concept. Ça risque de me faire un peu bizarre, vu que j’étais une adepte des pavées il y a quelques années, mais je suis sûre que je m’y ferais ~
❯ PRÉSENCE /7 : Je ne veux pas trop m’avancer, donc je dirais du 3-4/7. Mais ça risque d’être plus. *^*
❯ SÉRIES PRÉFÉRÉS : Falling Skies - naaaaaan, sans dec’ ? - ; Supernatural ; Sherlock ; Drop Dead Diva ( ouais, on a tous une série préférée un peu moins classe que les autres… ).
❯ UN PEU PLUS SUR MOI : J’aime les poneys.

Je n’aime pas parler de mon histoire d’avant. C’est une chose que je considère comme intime, trop personnel pour être décrié sur tous les toits. En vérité, je pense qu’il y a un peu de honte et de peur mélangée à mon égo. La crainte d’être jugé pour son vécu, non pour ce que l’on est. C’est une peur commune à tout à chacun. Enfin, ça, c’est ce que me répète tout le temps ma psy’. Mais après tout, pourquoi pas ? Il n’y aura pas mon nom inscrit en bas de cet article. Ce n’est guère plus qu’un pamphlet pour l’association qui m’a sorti la tête hors de l’eau. Je suis né dans un milieu catholique. Pas ceux que l’on voit heureux à la télé, autour d’un grand repas de famille avec une bonne odeur de fumée et une dinde rôtissant dans le four. Non. Plutôt dans le genre étriqué de corps et d’esprit. Mon père était un homme dur, bourru, désagréable. Je ne compte plus le nombre de trempe reçu pour avoir renversé un verre sur la table et avoir perturbé la tranquillité de notre petite maison de quartier. De l’extérieur, nous paressions sans doute comme une famille aimante. Nos voisins nous appréciaient pour notre sympathie et notre dévouement pour la communauté, mais une fois la porte de l’entrée passée, c’était une toute autre histoire.

Il était violent. Un manipulateur égocentrique qui maniait la culpabilité comme personne. Ses paroles faisaient office de lois. Les coups n’étaient peut-être pas le plus compliquer à supporter. Bien au-delà de ça, c’était l’ascendant psychologique qu’il avait sur moi et sur ma mère qui nous dévoraient de l’intérieur. Mon grand-frère, Ben, était le seul qui arrivait à se sortir de son emprise. Il a toujours été plus fort que moi, plus fort que nous tous. Quand j’ai eu treize ans, notre père a commencé à “m’éduquer” avec ses propres méthodes. Pour m'entraîner dans le dur monde qui nous entours, qu’il disait. Il me forçait à boire, puis à marcher le plus droit possible malgré un état d’ébriété sévère. Il s’amusait également à plaquer mes mains contre notre clôture électrique, dans l’unique but de voir combien de temps je pouvais supporter la décharge. Autant être honnête, ce n’était jamais suffisant pour lui. Je pourrais en écrire un roman de tout ça, mais je refuse de m’étaler et ce n'est pas vraiment le sujet. Ben a fini par quitter le domicile familiale. C’est lui qui a contacté les assistants sociaux, peu de temps après. On a eut une visite, d'une bonne femme à l'allure un peu benêt et au sourire large et rassurant. Une femme de l'association. L’engrenage était lancé. Je ne sais pas pourquoi Ben a attendu autant de temps avant d'appeler, de prévenir quelqu'un de ce qui se passer sous notre toit. Peut-être parce que la peur le nourrissait tout autant que moi, au final. Le fait est que c’est grâce à lui, grâce à l’équipe éducative et sociale qui me prit en charge que j’ai pu quitter cet enfer à mon tour. À dix-huit ans, je quittais le domicile familiale en laissant derrière moi un tortionnaire et une femme éplorée et soumise. Le temps a passé. J’ai pu guérir de certaine blessure, mais d’autres resterons à jamais gravée dans ma mémoire.

Aujourd’hui encore, je ne peux que remercier la patience et la compassion de mon assistante sociale, ainsi que l’aide que l’association m’a gracieusement offerte. Quel soit financière ou psychologique, elle m'a été précieuse. J’ai pu m’y reconstruire, trouver des oreilles attentives et des aides bienvenues. Et si aujourd’hui je préfère me débrouiller seul et sans eux, ce n’est que pour leur prouver l’utilité de leur travail. Sans eux, sans l’intervention de mon frère, je ne serais sans doute plus rien. Aujourd’hui, je suis enfin quelque chose.

Je suis quelqu’un.